Reconversion d'ores et déjà réussie pour Mikko Hirvonen
Bien aidé par son navigateur Michel Périn, le Finlandais a fait un sans-faute pour ses débuts sur le Dakar, couronnés par une première victoire d'étape vendredi à Villa Carlos Paz.
Photo de: X-Raid Team
Avec L.R., Villa Carlos Paz - Le quadruple vice-Champion du Monde des Rallyes (toujours derrière un certain Sébastien Loeb), qui a quitté la discipline fin 2014, connaît bien l'Argentine pour y avoir disputé à dix reprises la manche comptant pour le WRC. S'il ne l'a jamais remportée, il s'y est classé deux fois 2e (en 2011 et 2012) mais y a aussi connu l'abandon près d'une fois sur deux.
Désormais pilote Mini en rallye-raids, il devrait terminer, ce samedi à Rosario, à la 4e place de son premier Dakar et pour sa troisième participation seulement (dont une “simple” baja) à ce type d'épreuve. Cela, cerise sur le gâteau, au lendemain de sa première victoire d'étape qui lui a valu les applaudissements de toute l'équipe Mini à son retour au bivouac, au terme de la plus longue étape et de la deuxième plus longue spéciale du rallye.
“La piste était dure, avec des courbes et de la vitesse. Pas facile de rester sur la route, quelle que soit la vitesse, mais on a essayé de garder le meilleur rythme possible et on voit le résultat,” a-t-il expliqué à Motorsport.com. “Depuis le début, nous savions que si nous ne commettions pas d'erreur, nous pourrions être dans le top cinq, et voilà.”
En dehors de quelques petites séances de “jardinage” difficilement évitables, il n'a en effet pas commis la moindre erreur - au contraire notamment de son leader au sein de l'équipe X-Raid, Nasser-Al-Attiyah, autrement plus aguerri et qu'il a devancé vendredi au terme d'un véritable sprint.
Mieux que Sébastien Loeb?
Il pourrait être tentant d'écrire que Mikko Hirvonen a mieux réussi ses débuts sur le Dakar que Sébastien Loeb. Mais le raccourci serait trop facile. La pression sur ses épaules n'était évidemment pas la même, et il pouvait difficilement trouver navigateur plus expérimenté que Michel Périn.
Ce dernier, six fois Champion du Monde des copilotes en rallyes-raids, compte quatre victoires à son actif sur le Dakar obtenues entre 1994 et 2014 (avec Pierre Lartigue chez Citroën et Nani Roma sur Mini). Dans le même temps, Loeb partait avec son vieux compagnon Daniel Elena, aussi inexpérimenté que lui sur ce type de terrain bien éloigné de ce qu'ils connaissent, et a remporté trois spéciales - il est vrai sur une Peugeot plus rapide - avant d'affronter les dunes et autres franchissements.
“Je suis heureux de travailler avec Michel, tout s'est bien passé. L'équipe a fait un boulot génial et tout est allé dans la bonne direction,” a ajouté Hirvonen vendredi soir. “Tout ce que je voulais, sur l'ensemble de la course, c'était ne pas faire d'erreur et je suis satisfait que ce soit le cas pour l'instant. Demain [samedi], on aura atteint notre but.”
Pas loin du podium
Cette journée de samedi, justement, comprend une dernière spéciale de 180 kilomètres. Quatrième du général, Hirvonen compte 4’36” de retard sur Giniel de Villiers. L'envie pourrait-elle le prendre d'aller chercher le pilote Toyota?
“Il reste une journée, et une spéciale pas très longue,” a-t-il répondu. “Je ne pense pas que nous soyons en mesure de réduire l'écart, mais il faut être là et on verra ce qui arrive.”
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