Roof of Africa - Marc Bourgeois s'en est sorti !

Le Champion de France de motocross faisait cette année ses débuts sur le Motul Roof of Africa, un événement majeur du Hard Enduro. Après ce qu'il décrit comme le plus grand défi qu'il ait relevé, il a partagé son sentiment avec Motorsport.com.

Marc Bourgeois

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Red Bull Content Pool

Marc Bourgeois
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De l'action
Un mécanicien de Billy Bolt
De l'action
Les pilotes se préparent pour la deuxième journée
Le ravitaillement sans assistance
Travis Teasdale
Alfredo Gomez, Graham Jarvis
Haydn Cole
Altus De Wet
De l'action
Barend Erasmus

Champion de France E1 cette année, Marc Bourgeois, 31 ans, a toujours voulu se tester sur un événement considéré par beaucoup comme la course de motocross la plus extrême au monde.

Disputé depuis près d'un demi-siècle dans le sud de l'Afrique, ces dernières années le Roof of Africa s'est concentré exclusivement sur le Lesotho, un pays réputé pour son terrain rocailleux, ses montagnes et ses hautes altitudes. Le pilote Yamaha voulait donc juger de son niveau en matière de course de l'extrême, en se confrontant à de multiples vainqueurs de l'épreuve et à de jeunes talents, principalement venus d'Afrique du Sud, d'Espagne et du Royaume-Uni.

Prévue sur trois jours, la course a bien commencé pour le Français, qui a décroché la première place de l'épreuve baptisée "Round the houses" et organisée à Maseru. S'en suivait un trial chronométré, avant deux jours à en découdre avec les terrains les plus cassants du Lesotho, l'étape la plus difficile étant celle du deuxième jour, disputée dans la chaleur et sur 160 km. À l'arrivée, Bourgeois était 20e, avec un temps total de 21 heures et 18 minutes.

"Cette discipline, le Hard Enduro, est complètement différente de celle à laquelle je suis habitué. L'enduro normal est similaire à ce que faisait Sébastien Loeb en rallye ; sur cette course, ça ne cesse de monter et descendre dans les montagnes et vous avez des pierres partout", explique Marc Bourgeois à Motorsport.com.

La course a été éprouvante, en particulier la deuxième journée où de nombreux pilotes sont restés coincés dans l'ascension de la montagne. "C'était une journée très longue. Elle a pris dix ou 11 heures, avec un arrêt de deux heures. C'était une journée folle. J'ai poussé la moto pendant 20 minutes et les 20 derniers kilomètres ont été terribles. Je me sentais mort, complètement mort. Et je ne savais pas ce que j'aurais fait le lendemain, mais heureusement j'ai bien récupéré pendant la nuit et j'ai pu continuer", nous raconte-t-il.

"J'avais un peu peur pour le dernier jour, vous savez, à cause de la distance et des portions techniques. Ça n'était pas facile, mais je me suis bien bagarré avec un pilote et j'en ai passé environ cinq autres."

En progrès

Malgré tout, Marc Bourgeois considère que le Roof of Africa a été une bonne expérience et il envisage de le conserver l'année prochaine dans un agenda pourtant chargé. "Je suis occupé parce que je me charge du team officiel européen d'enduro avec quelques autres pilotes, mais j'aime cette course - et pourquoi pas envisager une autre manche de Hard Enduro."

"Il était important pour moi de terminer et c'était une bonne expérience pour une première. J'ai appris beaucoup de choses pour améliorer ma technique et mes compétences en navigation. Par exemple, je vais changer ma préparation physique et, pour la moto, il nous faut des pièces et des réglages différents. Actuellement, je ne me pousse pas trop physiquement, parce que j'ai une bonne technique pour l'enduro, mais pour le Hard Enduro c'est très différent."

"Ceci dit, ça a globalement été une bonne course et je pense qu'il doit être possible de faire mieux. Un top 10 ou 5 est possible, même s'il serait difficile de s'attaquer à Graham Jarvis (vainqueur cette année pour la quatrième fois, ndlr). Il a 41 ans et il a beaucoup d'expérience sur le Roof. Mais j'aime ça, c'est différent et, après cette course, je veux continuer pour moi comme pour Yamaha."

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