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Alonso nous dit tout avant le GP du Japon (Partie 1)

Fernando Alonso était aujourd'hui l'un des pilotes invités de la conférence de presse de la FIA

Fernando Alonso était aujourd'hui l'un des pilotes invités de la conférence de presse de la FIA. Il a à cette occasion pu clarifier bien des choses, concernant ses chances au championnat, mais également à propos de la prétendue discorde reignant au sein de l'équipe française.



Voici le transcript officiel de la FIA, présenté par l'équipe Renault F1.



Q. (Heinz Pruller - Kronen Zeitung) Fernando, puis-je vous reparler de votre premier ravitaillement en Chine. J’ai entendu plusieurs versions : votre radio ne fonctionnait pas, vous ne pouviez pas voir le pneu et vous vous êtes finalement mal compris lors de votre arrêt au sujet de ce changement de pneu. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il s’est réellement passé, s’il vous plaît ?

FA : Oui j’ai déjà dit en Chine qu’il n’y avait pas eu de problème de compréhension. Je crois que tout était clair. Depuis le cockpit et sur les écrans télés, le pneu avant gauche semblait correct mais souffrait d’une usure importante, il était presque slick. Et car nous avions prévu un deuxième relais de 22 ou 23 tours, nous avons pensé qu’il était risqué de conserver ce pneu, qu’il allait se dégrader de façon trop importante c’est pourquoi nous avons décidé de le changer.



Les premiers tours sont toujours difficiles, il faut nettoyer les pneus et les mettre en conditions mais cette fois cela a pris près de 10 tours et j’ai perdu l’avantage que j’avais construit mais cela était important du point de vue de la sécurité. Après coup, en revoyant le pneu, il était OK, comme Giancarlo et Michael qui ont préférer garder leurs pneus et se sont montrés très performants. Dans mon cas cela aurait probablement été la même chose mais c’est toujours après la course (que vous pouvez en être sûrs). Sur le moment, j’avais une avance de 20 secondes, cela n’était absolument pas risqué de changer de pneu quite à perdre quelques secondes car nous l’avons fait pour la sécurité.



Q. Fernando, en dehors de ce problème de pneu, il y a cette semaine nombre de rumeurs qui parlent de votre mauvaise humeur ; vous avez été cité plusieurs fois en critiquant l’équipe, les accusant de ne pas vous soutenir et j’ai également lu que vous étiez énervé contre votre coéquipier car il ne vous avait pas aidé. Pouvez-vous m’apporter quelques éclaircissements à ce sujet ?

FA : Non, il n’y a absolument aucun problème avec qui que ce soit. Ce sont des rumeurs… il en a une d’Allemagne selon laquelle Giancarlo serait allé à une soirée organisée par Michael, ce qui m’aurait bien entendu beaucoup énervé contre lui et l’équipe… Il y a toujours des rumeurs mais il n’y a rien de vrai la dedans. J’ai peut être pensé que j’avais un problème avec la voiture mais c’est un problème spécifique qui n’a duré que 10 tours, 9, voire 8 peu importe et à ce moment, je me suis senti un peu seul, c’est certain.



J’étais en tête et mon coéquipier était second, ils revenaient sur moi, m’ont dépassé et ont fait le trou. Après, j’ai retrouvé mon rythme, ils étaient trop loin (devant) et c’est un peu comme dans le Tour de France dans les étapes de montagnes, vous avez une crevaison ou un autre incident et votre équipe et les autres concurrents ont continué, sans s’arrêter. C’était un petit peu difficile à comprendre.



Q. (Peter Windsor - Speed Channel) Une autre question Fernando. Nous enchaînons deux courses en deux Grand Prix et vous venez de nous parler d’une course relativement difficile. Pouvez-vous nous donner une idée de ce qui se passe lorsqu’il s’agit de tirer un trait sur la Chine et se préparer pour la course suivante et aussi ce que vous avez fait ces derniers jours et comment vous avez géré la situation ?

FA : Et bien j’ai passé les derniers jours à Shanghai où j’étais jusqu’à hier encore, je me suis entraîné et relaxé pour pouvoir passer à autre chose. On tire un trait assez facilement je pense. Je n’ai pas à revenir sur la dernière course. La même chose s’est déjà passé à Monza, après un Grand Prix frustrant mais en Chine, j’ai réalisé la pole position, nous avons fait une course parfaite en dehors de ces quelques dix tours, nous étions les plus rapides sur le sec, sur la pluie alors ce n’est en rien difficile de se préparer à se battre pour le prochain Grand Prix.



C’est la même chose. Nous nous mettons en marche demain pour les essais libres et nous restons concentrés tout au long du week end. Nous devons battre Ferrari maintenant, ici et Brésil et je crois que nous pouvons le faire. Nous avons une voiture parfaite maintenant, d’excellents pneumatiques et Michelin nous donne des enveloppes fantastiques que ce soit pour piste sèche ou en conditions humides, nous devrions être capables de le faire.



Q. (Philippe Joubin – L'Equipe) Fernando, avez-vous la sensation d’avoir le total soutien de chaque membre de votre équipe, dans la lutte pour les deux championnats ?

FA : C’est une question difficile. Je pense que l’équipe fait son maximum. Ils me donnent une voiture fantastique, nous avons gagné ensemble l’an passé et nous nous battons encore pour le titre cette année et ce que fait l’équipe chaque week end est simplement incroyable et je la remercie pour cela, nous sommes ex-aequo au championnat Pilotes, en tête aux Contrsucteur et bien entendu, l’équipe nous fournit à Giancarlo et à moi une voiture exceptionnelle mais aussi, à certaines occasions, d’un point de vue différent et avec une approche différente, je me sens un petit peu seul.



Q. (Yuuki Ishihara – Tokyo Sankei Sports) Fernando, votre principal concurrent a annoncé sa retraite pour la fin de saison, c’est-à-dire dans deux semaines. Comment voudriez-vous vous battre contre lui ?

FA : Nous essayons de mener une belle bataille en piste avec beaucoup de respect et Michael est le pilote le plus titré, qui compte le plus de victoires et de pole positions, c’est une légende en Formule 1. C’est donc bien pour moi de me battre avec lui pour les deux dernières courses de sa carrières et c’est déjà ce que nous avons fait tout au long de l’année, de la saison, cela a été fantastique et d’être aujourd’hui à égalité pour les deux derniers Grand Prix est une bonne chose pour tout le monde, c’est bon pour le championnat, pour les gens et pour nous car cela apportera plus de valeur et de satisfaction pour le vainqueur des deux dernières courses.



Q. (Jon McEvoy – The Daily Mail) Fernando, vous avez dit que vous vous sentiez un petit peu seul, dans quel sens?

FA : Vous savez j’ai eu deux moments assez difficiles cette année, un à Indianapolis où je n’étais pas performant et un en Chine où pendant dix tours je n’étais absolument plus dans le rythme et où je perdais environ quatre secondes au tour et dans ces deux situations, peut être, selon moi, dans une équipe, j’aurais dû avoir plus de soutien.



Q. (Jon McEvoy – The Daily Mail) Comment auraient-ils dû vous aider ?


FA : Je ne sais pas. Je me suis battu avec Fisichella dans le dernier virage, le 14, une fois, il m’a doublé, je l’ai redoublé car il est venu un peu tard et ces choses, ces moments risqués…trois courses pour gagner le championnat… votre coéquipier est un peu… (ce n’est) pas assez bon je crois.



Source : RenaultF1.com

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