Alonso - "On dépassera les 320 km/h" à Bakou

Le Grand Prix d'Europe aura lieu une semaine après le GP du Canada et le même week-end que les 24 Heures du Mans. Mais qu'importe ce calendrier, la course azérie a déjà fait parler d'elle par un tracé urbain qui devrait marquer les esprits et offrir un défi aux pilotes.

En tant qu'ambassadeur du Baku City Circuit, Fernando Alonso jette un regard forcément positif l'organisation de l'épreuve et l'engouement du public. "Je suis vraiment surpris par le circuit, les installations et le tracé", explique-t-il pour F1 Racing. "Tous les préparatifs sont au-delà que ce à quoi je m'attendais. Il y a toujours un point d’interrogation quand vous arrivez sur un nouveau circuit, un nouveau pays et vous vous demandez quelle sera la réaction des gens."

"Jusqu’ici, ils ont été très enthousiastes et très passionnés concernant l’événement, et cela va grandir quand la course sera là en juin. Quand je n'avais aucune idée de ce que la ville serait, mais elle a un style très européen, un petit peu comme Budapest. La ville est extrêmement sûre, c’est assez développé et elle grandit très rapidement."

Plus dangereux "à la télévision"

Malgré son caractère urbain, le circuit de la capitale azérie promet d'être particulièrement rapide, avec des lignes droites conséquentes. "Si les préparatifs finaux sont bons, la piste devrait être assez fun à piloter."

"Actuellement, il n’y a pas de murs en béton, donc elle semble très large et rapide. Il faudra voir à quoi elle ressemble une fois terminée et à quelle vitesse nous pourrons aller. La ligne droite principale est très longue et à fond : nous dépasserons les 320 km/h."

La vitesse est une chose, mais l'étroitesse de la portion des virages 8 à 11 a aussi frappé les observateurs, avec un passage très serré devant une tour de la vieille ville de Bakou. "C’est en montée et la partie finale est un virage complètement à l’aveugle, donc il n’y a pas de place pour la moindre erreur. Tous les circuits urbains ont ce type de caractéristiques, et être si proche d’un mur et d’une tour historiques, ça semblera encore plus dangereux quand vous le verrez à la télévision."

Proche des gens

L'Azerbaïdjan a une histoire très récente avec le sport automobile, et rejoint la longue liste des pays dont l'obtention d'une course de Formule 1 précède l'installation d'une véritable culture du sport automobile. Pour Alonso, il est essentiel d'avoir une telle démarche, que les circuits urbains magnifient.

"Les nouveaux pays sont importants pour la Formule 1 car vous ouvrez ce sport à de nouvelles cultures et à de nouvelles personnes. Et les circuits urbains vous donnent la chance d’être proche des gens et ils produisent un meilleur spectacle."

"Quelques-uns des événements qui ne sont plus au calendrier étaient des circuits fantastiques dans de nouveaux pays, mais nous avons ensuite arrêté d’y courir parce qu’ils étaient peu commodes ou trop loin de la ville. Donc avoir des circuits urbains dans de nouveaux pays est une assez bonne solution."

Un tour du circuit de Bakou en caméra embarquée