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Alonso - "Si les F1 sont passionnantes à piloter, je resterai"

Le pilote espagnol a une nouvelle fois directement lié son avenir en F1 à l'évolution des monoplaces.

Fernando Alonso, McLaren

McLaren

Fernando Alonso, McLaren avec Ron Dennis, Président Exécutif de McLaren Automotive
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren
McLaren MP4-31 de Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren sur la grille
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren Honda
Fernando Alonso, McLaren MP4-31

À l’occasion de la conférence de presse qui précède le Grand Prix de Belgique, Fernando Alonso a répété qu’il serait toujours chez McLaren-Honda la saison prochaine, mais que la suite de sa carrière en F1 au-delà de 2017 dépendrait inévitablement du plaisir pris au volant.

Régulièrement critique envers les monoplaces depuis le début de l’ère turbo hybride en 2014, le double Champion du monde a maintenu ce qu’il déclare constamment depuis des mois, tout en liant de manière très claire son plan de carrière à l’évolution des F1. Indéniablement, l’Espagnol attend beaucoup de la nouvelle réglementation technique pour la saison prochaine, et toute déception sonnerait visiblement le glas de son envie de rester dans la catégorie reine en 2018.

"J’ai déjà dit que l'an prochain, mon contrat avec McLaren se terminera, donc il faudra prendre la décision de continuer ou non en Formule 1", a-t-il rappelé. "Lors des dernières années, surtout avec l'ère des moteurs turbo, les voitures ont été différentes à piloter. Je ne dirais pas que c’est mieux ou pire. J’ai eu la chance de piloter les voitures de 2004, 2005, et même en 2009 elles étaient plus extrêmes. Quand je vois que les GP2 sont à trois secondes en EL1, je suis un peu triste ; les voitures sont lourdes, n'ont pas d'adhérence, nous économisons les pneus, le carburant... il n'y a pas d’instinct."

"L’an prochain, les choses vont changer. Si les voitures sont passionnantes à piloter, je resterai. Si elles me donnent les mêmes sensations que ces dernières années, je partirai. Quand on arrive en Formule 1 maintenant, les voitures sont rapides, on peut prendre du plaisir, mais pour moi, parce que j'en ai piloté d'autres, ce n'est pas le cas."

Hamilton sceptique

Présent lui aussi lors de cette conférence de presse, Lewis Hamilton a apporté un éclairage qui ne confortera peut-être pas celui avec qui il a fait équipe chez McLaren en 2007. Car s’il comprend le point de vue de l’Espagnol, il ne s’attend pas à une profonde différence dans la manière de gérer les courses l’année prochaine, en dépit du nouveau Règlement Technique.

"C'est un des meilleurs pilotes du plateau, il a connu des années difficiles avec une voiture peu compétitive, donc forcément, ce n'est pas un très bon moment pour lui", admet Hamilton.

"L’an prochain, les mêmes problèmes seront là. Dès que le départ est pris, nous ralentissons, nous n'attaquons pas à 100% comme avant. C'était plus extrême à l'époque, c'était un sprint. Maintenant, en Formule 1, il faut économiser les pneus, la batterie, le turbo, tous ces éléments. Les instances dirigeantes continuent de pousser la voiture... l'an prochain, elle sera encore plus lourde. Elle sera plus rapide, mais elle aura les mêmes caractéristiques que maintenant, et il faudra faire la même chose que maintenant."

McLaren progresse

Quoi qu’il en soit, Alonso ne lie pas son avenir en F1 à la performance, domaine dans lequel il a pu constater les progrès nets de McLaren et Honda après une année noire en 2015.

"Il y a 12 mois, l'équipe était dans une situation très différente", se souvient-il. "Nous partions derniers ici en utilisant notre neuvième moteur, on nous a pris deux tours. Nous n'avons pas gagné des secondes mais des minutes en temps de course. Il y a de quoi être optimiste, notamment pour l'an prochain. Ce week-end, nous avons des évolutions. Nous savons que Spa et Monza seront très difficiles pour nous en termes de tracé et de caractéristiques du circuit, mais nous allons faire de notre mieux."

Présentation vidéo du GP de Belgique

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