Ferrari n'a pas donné à Vettel "la voiture qu'il fallait"
Le sentiment est mitigé chez Ferrari après une course réussie de Kimi Räikkönen, qui a terminé second, mais aussi un abandon de Sebastian Vettel avant même le départ du Grand Prix de Bahreïn.
Photo de: XPB Images
Sebastian Vettel était attendu comme un épouvantail pour faire trembler les Mercedes mais ce scénario a vite tourné court puisque l’Allemand n’a même pas pu prendre le départ de la course, victime d’une défaillance qui a fait s’achever son week-end dans le tour de formation et dans un panache de fumée.
Une situation qui ne satisfait pas Maurizio Arrivabene, le directeur de la Scuderia, même si une de ses voitures a terminé au deuxième rang, aux mains de Kimi Räikkönen. Quand il lui est demandé, sur Sky Sports, son sentiment à l’issue du GP, il répond sans ambages : "Très mauvais, car si on regarde la course, nous y étions presque avec Kimi même s'il a fait une petite erreur au départ."
"Seb, pour être honnête, car il faut l'être, nous n'avons pas pu lui donner la voiture qu'il fallait pour faire la course. Ce que je peux dire [sur son problème], c'est que c'est probablement une valve ou l'injecteur. Rien à voir avec le moteur. C'est ce que j'ai entendu, mais il nous faut étudier le problème."
Il ne désarme cependant pas, malgré les 50 points de retard que compte déjà Ferrari, au classement constructeurs, sur Mercedes : "Nous y sommes presque, il faut travailler dur et nous concentrer sur nos performances en course."
Le développement ne sera pas, quoiqu’il arrive, précipité sur la SF16-H : "Comme je l'ai dit l'an dernier, nous développons la voiture petit à petit, pas à pas, pour nous assurer que c'est bénéfique à chaque fois. Les gros packages en une fois, je n'y crois pas, car on s'y perd."
Sur la manière dont il a vécu ce week-end bizarre, il répond : "Cela fait partie du travail. Si on fait une bonne course, tout le monde vient vous féliciter. Si on en fait une mauvaise, il faut être assez responsable pour se mettre devant la caméra, comme maintenant, et expliquer. Je pars ce soir, je vais avoir le temps d'y réfléchir."
Pas de veto de Ferrari sur les qualifications
Pour finir, il est revenu sur le sujet, hors course, qui agite le plus la Formule 1 depuis plus d’un mois : le format des qualifications, dont le sort sera - peut-être - réglé dans le courant de la semaine prochaine. "En Chine, je ne sais pas [quel sera le format], mais je sais qu'une bonne proposition est maintenant sur la table. Elle doit être peaufinée, mais j'ai bon espoir que nous puissions trouver une solution qui convienne à tout le monde."
Et si la solution ne satisfait pas la Scuderia, utilisera-t-elle son veto ? "Le veto est quelque chose de très important et de très sérieux. Nous ne voulons pas l'utiliser pour certaines choses, car il faut l'unanimité de toutes les équipes. Dans ce cas, nous ne parlons pas de quelque chose où nous voudrions opposer notre veto, nous parlons du spectacle, des spectateurs. Si nous le faisons, nous le faisons de façon très responsable, mais ce n'est pas le cas ici."
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