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Force India - Pourquoi ne pas défier Ferrari en 2017 ?

Comme depuis ses débuts en Formule 1, l’écurie Force India n’a de cesse d’impressionner par sa capacité à progresser constamment et à se battre pour des positions qui semblent toujours inaccessibles a priori.

Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 et Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H

Photo de: XPB Images

Sergio Perez, Sahara Force India F1 avec Xavi Martos, physio Sahara Force India F1 Team
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India
Nico Hulkenberg, Sahara Force India
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hülkenberg, Sahara Force India F1 avec les médias
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 avec Robert Fernley, Team Principal Sahara Force India F1 Team
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09, avec le Halo

Cette saison, la structure de Silverstone est en lutte pour la quatrième place du championnat constructeurs avec Williams et semble depuis plusieurs mois avoir pris l’avantage sur la prestigieuse écurie de Grove dans cette bataille.

Avec des moyens qui sont loin de ceux des grosses écuries et même des difficultés financières parfois prégnantes, Force India réussit à bâtir des monoplaces performantes qui sont placées entre les mains d’un duo de pilotes parmi les meilleurs à n’avoir pas remporté de Grands Prix.

Quand Bob Fernley, le directeur adjoint de l’équipe, est interrogé par Crash.net sur le point de savoir s'il s'agit d'un "miracle", il répond : "Non, je ne pense pas en fait, et je ne pense pas que nous boxons au-dessus de notre catégorie. Je pense que nous avons constamment montré au fil des années une progression en termes de performance, et ce n’est pas par accident."

"C’est une question d’investissement et clairement de personnes, notre équipe est très dévouée et talentueuse. De ce point de vue, je pense que nous produisons ce que nous devrons produire, étant donné tous ces éléments."

"Je crois fermement dans le fait de gérer l’équipe simplement et rigoureusement. On n'a pas besoin de l’inonder d’argent pour avoir des résultats, et c’est clairement prouvé. D’un autre côté, on a toujours besoin d’un budget assez important pour pouvoir maintenir ce processus de développement."

"Je pense que, globalement, la Formule 1 dépense trop de toute façon, et nous n’avons pas besoin de dépenser cette somme d’argent, même ce que nous dépensons nous, pour produire un bon spectacle."

La simplicité est donc le maître-mot, mais comment cela se traduit-il spécifiquement au sein de l’écurie de Vijay Mallya ? "Je pense que le secret chez Force India est qu’elle prend ce qu’elle peut faire et ensuite le fait très bien. Nous n’avons pas de ressources de rechange, particulièrement financières, ou humaines, pour pouvoir aller sur plusieurs objectifs et chercher différents éléments ou développements."

"De notre point de vue, l’équipe technique doit décider où elle pense que se trouve la meilleure performance, et ensuite, ils vont, espérons-le, réussir cela et nous ne sommes pas distraits par d’autres domaines. Je pense que la clé de cela est : 'Restez simple et faites ce que vous faites très bien'."

Depuis plusieurs saisons, Force India semble relativement mal débuter ses campagnes avant d’introduire une grosse évolution qui lui permet de jouer les podiums et d’améliorer sensiblement les résultats. "Si nous revenons quelques années en arrière, la conversation était exactement l’inverse autour du fait que nous commencions bien et finissions par décliner. Ce n’est pas le sujet."

"Il faut prendre les différents éléments pour cela. À l’hiver 2014-2015, nous avons fait la transition de notre propre soufflerie vers la soufflerie Toyota [à Cologne], et afin de faire cela, nous avons dû avoir une période où nous n’avancions pas. C’était prévu, parce que c’était le moment de faire ça car nous pouvions revenir en arrière de nouveau avec les problèmes actuels."

Une équipe innovante

Le top 4 ne devrait pas être bien loin en fin de saison. Le prochain objectif devrait alors être le top 3, à l’aube d’un changement réglementaire important qui pourrait rebattre les cartes de la hiérarchie. "C’est toujours le but. Je pense que ce qui est beau avec Force India est que l’équipe que nous avons et les gens que nous avons sont très, très motivés. Nous sommes très chanceux en cela et nous sommes bénis avec une très, très bonne équipe technique."

"Je pense que tout est possible. Même si nous plongeons dans le programme de l‘année prochaine et, disons par exemple que nous terminons quatrièmes cette année, nous réfléchirions avec attention au fait que ce sera la première année où nous allons concevoir une voiture avec un temps de soufflerie limité pour toutes les équipes, et nous sommes sur un pied d’égalité avec elles avec un modèle de F1 à 60% [pour les tests en soufflerie] - ça sera la première fois que nous dessinons quelque chose avec un modèle de 60%."

"Pourquoi ne pas défier Ferrari ? Une chose comme ça dépend de la façon dont ils font bien le travail. Je pense que c’est le truc, nous n’essayons pas de nous limiter, nous essayons de nous pousser au plus haut niveau."

"Je pense que nous avons toujours été très innovants. Nous avons été la première équipe à avoir le genre d’accord que nous avions eu avec McLaren [en 2009 McLaren avait fourni à Force India ses boîtes de vitesses et ses systèmes hydrauliques, ainsi qu'un soutien technique, ndlr] - c’était visionnaire et en même temps du jamais vu en Formule 1."

"Nous avons été la première équipe à commencer à rouler en essais libres avec nos pilotes de réserve, pour nous assurer qu’ils étaient à jour et prêts. Il y a un nombre de choses où, si l'on regarde en arrière dans l’histoire, Force India a été novateur."

"En tant que petite équipe, nous avons eu besoin de penser différemment, et nous le faisons toujours aujourd’hui. Sous l’impulsion d’Otmar [Szafnauer, le directeur de l’exploitation], Andrew Green [directeur technique], Andy Stevenson [directeur sportif], tous les autres membres que nous avons, nous avons une équipe de direction très solide. Mais nous devons toujours avoir des objectifs au niveau de la direction que prend l’équipe."

Comme gagner le championnat

À six courses de la fin de saison, l'écurie indienne semble la mieux armée pour terminer dans le top 4. Une consécration pour Bob Fernley. "Pour nous, ça serait comme gagner. Si vous regardez notre budget, et que vous regardez les budgets des trois équipes devant nous, nous avons au minimum 200 millions de différence à l’année. Pouvons-nous lutter avec ces équipes avec notre budget ? Probablement pas."

"Mais nous en avons effrayés quelques uns par le passé. Williams a fait un travail fantastique aussi, avec un budget pas beaucoup plus gros que le nôtre. OK, ils ont plus de ressources que nous, pour le moment, mais c'est possible. Je pense juste que c’est l’attention aux détails. Quand on cherche cela, si une ou plusieurs des grosses équipes sont moins performantes, on doit être là pour en profiter."

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