Force India veut rendre le départ de Pérez "difficile"

Bien que Force India a activé l'option dont elle disposait sur le contrat de Sergio Pérez pour la saison prochaine, d'autres discussions impliquant les sponsors du Mexicain ne sont pas encore arrivées à leur terme.

C'est ce que Pérez veut finaliser lors de ce break estival, et si ses sponsors et lui-même souhaitent changer d'équipe - Renault et Williams sont intéressés par ses services - il faudra alors trouver un terrain d'entente pour sortir le Mexicain de son contrat Force India.

Mais le Team Principal de l'équipe Bob Fernley estime qu'avec la présence de l'équipe dans une bataille avec Williams pour la quatrième place au championnat constructeurs, il n'y a que peu d'intérêt pour Pérez à partir ailleurs.

"Je crois que nous devons rendre cette décision aussi difficile que possible", a déclaré Fernley à Motorsport.com. "Nous souhaitons conserver les deux pilotes, donc si on peut prendre la quatrième place à Williams, il n'y a que trois écuries d'usine devant nous. Donc en changeant, vous restez soit au même niveau soit vous reculez. Il faut que l'on travaille dur pour limiter le choix."

Une décision purement commerciale

Même si Force India a Pérez sous contrat, Fernley a clarifié que l'incertitude concernant son futur tient à ses contrats de sponsoring mexicains.

"C'est un processus simple, mais qui devient compliqué", explique Fernley. "Les pilotes sont sous contrat pour l'an prochain. Ensuite, on discute de l'aspect commercial car nous avons pas mal d'arrangements avec les supporters et les sponsors de Checo."

"Ce sont des décisions et des discussions séparées. Mais globalement, la décision de conserver la paire de pilotes était prise. Donc j'espère que nous pouvons garder tout le monde à bord. La priorité est de conserver le duo de pilotes."

Devant la question de savoir ce qu'il adviendrait de Pérez s'il se trouvait sous contrat mais que ses sponsors souhaitaient partir, Fernley a déclaré : "C'est là que ça devient une discussion, non? C'est purement commercial. Ça n'a rien à voir avec le reste."