Grosjean : "Une forte probabilité de vivre un choc thermique"

À la veille des premiers essais libres à Singapour, Romain Grosjean évoque les défis auxquels il devra faire face avec son écurie Haas : les réglages, l'évolution de la piste, les freins ou encore la chaleur.

Romain Grosjean, Haas F1 Team

Romain Grosjean, Haas F1 Team

Sutton Motorsport Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team Team VF-17, au stand
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

Romain, le circuit va-t-il vous convenir ?

Aucune idée, nous ne savons jamais vraiment au préalable. Nous essayons davantage de mettre l'accent sur ce que nous pouvons faire et sur ce qui est notre meilleur set-up de départ. La plupart du temps, c'est compliqué de faire ça correctement, et c'est ce que nous faisons beaucoup progresser. Toute l'équipe travaille aussi dur que possible et nous savons que c'est un circuit compliqué, qui va beaucoup changer entre les EL1 et les EL2, ainsi qu'entre les EL3 et les qualifications. Nous ferons de notre mieux. Je ne peux pas vous dire si ce sera bien ou non. J'espère que ça le sera. À Monaco, nous étions bien.

Y a-t-il des progrès dans la rapidité de l'équipe pour débuter le week-end grâce à l'expérience ?

L'année dernière, nous n'avions aucune idée. Cette année, nous essayons de trouver quelques petites choses. Nous avons une base plus commune, que nous pouvons adapter un peu plus facilement au circuit. Ça fait partie de l'évolution et de l'apprentissage de l'équipe. Ça ne veut pas dire que nous allons tout faire comme il faut à chaque fois. Il y aura toujours des fois, comme à Budapest, où nous débuterons avec un gros retard, ou même à Spa, où nous n'étions pas bons initialement. C'était mieux à Monza. J'espère que nous sommes sur la bonne voie.

Il y avait des hauts et des bas l'année dernière, tandis que c'est plus régulier cette année…

C'est mieux, alors que c'était difficile à accomplir cette année avec le nouveau règlement. Il y a encore des Grands Prix sur lesquels nous ne sommes pas très compétitifs, mais dans l'ensemble, c'est bien mieux. Nous sommes en mesure de nous battre devant sur davantage de circuits différents.

Avez-vous suivi un entraînement particulier pour Singapour ?

Pas vraiment. J'ai fait 200 kilomètres à vélo vendredi dernier ; de la course à pied, de la natation, de la gymnastique. Je suis plutôt en forme. Au niveau de la température, la chaleur m'importe peu. L'air sera très chaud, donc tout le monde sera déshydraté. Mais avec le niveau de forme physique que l'on a, ça devrait aller.

À quel point est-ce difficile cette année avec les nouvelles voitures ?

Je n'y pense pas trop, car sur la grille, quand on monte dans le cockpit, on transpire déjà. Quand on y pense, il faut y aller pour deux heures, durant lesquelles il fera plus chaud. On ne veut pas y penser, mais nous savons tous que c'est l'un des défis de l'année. 

Est-ce une de ces courses où nous verrons les pilotes épuisés ?

Il y a une forte probabilité de vivre un choc thermique et de se retrouver dans une mauvaise situation. Habituellement, votre corps parvient à tenir toute la course, mais quand on passe le drapeau à damier, tout s'éteint. La clé, c'est de boire tout au long de la course, même si ce n'est pas facile.

Ce n'est pas une course où l'on peut retirer la boisson de la voiture…

Honnêtement, il y a des courses lors desquelles je ne bois rien, j'oublie. Les autres, nous buvons un petit peu. Il faut se forcer. Je n'ai pas tendance à boire, je n'aime pas ça. Même si nous avons de la boisson, la plupart du temps je ne bois rien. Ici, on peut vraiment le sentir si on ne le fait pas.

Où en êtes-vous avec les freins ?

Nous allons commencer avec les Carbone Industrie, pour voir si nous pouvons les utiliser ici. Si ce n'est pas le cas, nous devrons revenir aux Brembo. Mais la dernière spécification semblait bonne. Je pense que tout le monde – l'équipe, Brembo, Carbone Industrie – essaie de nous aider. Entre Brembo et Carbone Industrie, il y a deux très bonnes entreprises, donc je suis certain que nous allons trouver la solution bientôt.

J'ai un meilleur feeling [avec les freins Carbone Industrie], même si je disais récemment que Brembo avait vraiment fait de bons progrès. Si nous devons revenir aux Brembo, ça ne m'inquiète pas trop. Ça ira. J'ai une petite préférence pour Carbone Industrie, mais encore une fois, tout le monde travaille bien ensemble et l'équipe fait tout ce qu'elle peut.

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