Grosjean ravi du retour de la F1 en Europe

En effet, pour Grosjean, c'est l'opportunité de passer moins de temps dans les avions et plus de temps avec sa famille, lui qui est père de deux enfants.

"Nous voyageons beaucoup, ces temps-ci", commente le Français. "C'est bien de pouvoir venir aux courses européennes. On arrive au circuit le jeudi et on est rentrés pour le dîner, le dimanche. C'est bien pour mes enfants. Avec les courses consécutives qu'on a eues, ils demandaient : 'Il est où, papa ?', donc c'est bien de s'absenter moins longtemps."

"Nous avons aussi plus de temps pour nous préparer physiquement. Pas besoin de s'habituer au décalage horaire, et on connaît mieux la nourriture qu'on va manger. Cela nous aide à atteindre notre meilleur niveau de performance."

Grosjean apprécie tout particulièrement cette saison car elle lui permet de s'entraîner physiquement dans des températures clémentes.

"Nous avons un peu plus de temps maintenant que nous sommes sur un circuit européen", poursuit le pilote Haas. "La trêve estivale de trois semaines va aussi nous permettre de travailler dur sur la préparation physique. On commence avec un bon niveau, et on travaille dur pour le maintenir. L'été, c'est génial, parce que c'est un peu plus facile. On peut en faire beaucoup plus dehors, j'apprécie ça."

Quelles sont ses activités favorites ? "Cela dépend beaucoup du jour et du temps qu'il fait. S'il fait 30 degrés, c'est clair que je fais du vélo, pas de la course à pied. Cela dépend aussi du temps dont je dispose. J'aime aussi jouer au tennis. Parfois, c'est bien de se lancer des défis et de faire quelque chose de dur. Ça peut donner un boost pour la course suivante."

L'Autriche rappelle la Suisse à Grosjean

Parlons-en, de la course suivante. La Formule 1 se rend au Red Bull Ring, en Autriche, pour la troisième saison consécutive. Ce circuit est plutôt apprécié des pilotes, et Grosjean ne fait pas exception à la règle.

"J'aime beaucoup le deuxième secteur", détaille-t-il. "Il y a des virages assez rapides. Le circuit, de façon générale, a deux sections très différentes. Il y a les deux premiers virages, qui sont très similaires. Tous deux des courbes à 90 degrés avec un gros freinage et de longues lignes droites. Puis il y a la deuxième partie, qui est plus fluide."

"C'est amusant de courir au milieu des montagnes. Le circuit est très court. Le temps au tour est presque comme Monaco. Il y a des opportunités de dépassement. J'aime y aller, et les environs ressemblent beaucoup à la Suisse", conclut le natif de Genève.