Grosjean - Une voiture "bien née", capable de viser les points

Romain Grosjean est apparu ravi de sa première journée passée au volant de la Haas VF-16, en dépit d’une séance tronquée par un problème d’aileron avant.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

XPB Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16 avec les médias
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
La Haas VF-16 de Romain Grosjean, Haas F1 Team avec un aileron avant cassé
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

B.D., Barcelone - L’équipe américaine a perdu trois heures qui se seraient avérées précieuses, mais le premier sentiment général est excellent selon le pilote français. 

"C’est une date dont on se souviendra", insiste-t-il. "C’est quelque chose d’assez important dans une carrière quand on amène une nouvelle voiture sur la piste, surtout quand c’est un nouveau team, américain qui plus est. C’était une belle journée, super excitante. La matinée s’est plutôt très bien passée jusqu’à ce petit problème d’aileron avant. C’est un problème qui nous a coûté beaucoup de temps mais qui n’est pas très dur à résoudre."

"Pour moi, la voiture est bien née. Les sensations sont bonnes. Je suis extrêmement content. On a perdu trois heures avec l’aileron avant, on aurait pu faire plus de tours et ça aurait été une très bonne journée."

Trois heures perdues

Un aileron avant qui a cassé en pleine ligne droite ce lundi matin, mais qui ne devrait plus poser de problème pour la suite. "On avait fabriqué une pièce pour cet après-midi, et demain on a une nouvelle pièce qui arrive", explique Grosjean. "On a compris ce qui s’était passé, c’est assez clair pour tout le monde. Dallara est sur le coup et la pièce devrait arriver."

Au total, l’ancien pilote Lotus a bouclé 33 tours qui lui permettent déjà d’être serein et optimiste pour la saison qui arrive, jugeant notamment le comportement de la monoplace "assez réaliste par rapport au simulateur, ce qui est une bonne chose". Suffisant pour qu’il estime déjà aujourd’hui qu’elle aura le potentiel nécessaire pour aller marquer des points. 

"C’est une bonne voiture, qui a pas mal de points forts", souligne-t-il. "Maintenant, on a encore beaucoup de travail à faire dessus. La base est là, elle est saine, elle est agréable à conduire. Il faut qu’on adapte toutes les maps de freinage, de différentiel, de récupération d’énergie, etc."

"Le moteur est plutôt bon aussi, c’est différent du Mercedes mais ça reste un très bon moteur, avec des stratégies derrière qui sont un petit peu différentes, mais ça se passe bien. Il est facile à piloter, comme l’étaient entre guillemets les V8, comme l’était le Mercedes l’an dernier. On a ce qu’on demande en réponse pédale et c’est important."

Besoin de kilométrage

Mardi, ce sera au tour d’Esteban Gutiérrez de découvrir la monoplace américaine, avec l’objectif d’accumuler une distance plus importante. "Il faut qu'on accumule des tours de piste, du kilométrage dans la voiture, c'est le plus important", confirme Grosjean. "On va faire des tests de hauteur de caisse arrière pour voir comment l'aéro réagit, des choses comme ça, dans choses extrêmement simples pour commencer, mais il faudrait qu'on atteigne une centaine de tours par jour."

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