Guide F1 2017 - Toro Rosso court toujours après le même objectif
Toro Rosso cherche encore à intégrer le top 5 du championnat, ce que l'équipe n'a encore jamais réussi à faire dans son Histoire.
Guide F1 2017
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Tandis que sa réputation n'est plus à faire parmi les équipes capables de marquer régulièrement des points, l'écurie sœur de Red Bull Racing stagne néanmoins à la septième place du championnat constructeurs depuis trois saisons. Une position qui n'est pas en phase avec l'objectif régulièrement fixé par Franz Tost, qui veut établir la structure de Faenza parmi les cinq premières du plateau.
Cette année, l'ambition est la même, mais là encore, il faudra faire face à une concurrence sérieuse. Y parvenir passerait de manière quasiment systématique par le fait de devancer au moins Williams ou Force India. Pas une mince affaire ! D'autant que l'équipe italienne n'a pas vécu la plus tranquille des préparations, avec des essais hivernaux affectés par un roulage limité en première semaine. La faute à une nouvelle unité de puissance Renault souffrant de quelques problèmes de jeunesse.
Ce retour au bloc Renault est toutefois l'une des bonnes nouvelles pour Toro Rosso sur le papier. Après un bon début de campagne 2016, l'écurie a logiquement souffert l'an passé d'être équipée d'un moteur Ferrari 2015 qui n'évoluait plus et se faisait distancer par la concurrence au fil des Grands Prix. Cette fois, la STR12 sera dotée d'une unité de puissance strictement identique à celle utilisée par l'écurie d'usine Renault et par Red Bull Racing.
Avec RBR, les liens restent évidemment étroits, mais l'équilibre a été trouvé pour mutualiser ce qui peut l'être au niveau des ressources, tout en gardant la liberté technique de mettre en place une philosophie propre à la nouvelle monoplace. Cette philosophie, sans en avoir les détails, est clairement proche de ce qu'a fait Mercedes récemment si l'on se fie à ce qui peut être constaté visuellement. Comme c'est régulièrement le cas depuis que James Key est aux manettes de la conception à Faenza, la dernière-née de l'usine italienne paraît bien née, mais cela ne suffit pas.
26. Daniil Kvyat | 55. Carlos Sainz |
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Né le 26 avril 1994 | Né le 1er septembre 1994 |
57 Grands Prix depuis 2014 | 40 Grands Prix depuis 2015 |
128 points marqués | 64 points marqués |
2 podiums | |
Saison 2016 : 14e (Red Bull, Toro Rosso) | Saison 2016 : 12e (Toro Rosso) |
Toro Rosso devra par exemple prouver sa capacité de développement et d'évolution sans faire fausse route. Ainsi, les leçons de l'été 2016 devront être retenues, alors que la version B de la STR11 n'avait pas fonctionné comme attendu et avait contraint l'équipe à rétropédaler. Certes, une fois encore, la problématique était liée à l'utilisation d'un moteur vieillissant.
Pensée pour faire la promotion de la filière Red Bull, Toro Rosso laissera cette étiquette de côté cette année. Loin de l'image renvoyée en 2015 avec le duo Verstappen-Sainz, l'écurie attaque sa saison avec deux pilotes qui totalisent déjà à eux deux près d'une centaine de Grands Prix. Rarement le team n'a débuté une saison avec un line-up aussi expérimenté, et c'est également l'une des trois seules équipes à conserver une paire inchangée.
Toujours considéré comme un espoir, Carlos Sainz a déjà prouvé de quoi il était capable, jusqu'à attirer les convoitises de Renault avant que Red Bull ne ferme la porte à un transfert. L'Espagnol poursuivra sa collaboration entamée en cours de saison dernière avec Daniil Kvyat, rétrogradé de chez RBR pour faire la place à Verstappen. Le Russe a visiblement digéré la pilule, prouvant lors des dernières courses 2016 qu'il pouvait retrouver son niveau.
Notons enfin le gros changement de livrée qui a eu lieu pendant l'hiver, et qui fait l'unanimité auprès des observateurs. Des couleurs qui valorisent la monoplace, bien que l'incidence sur les performances soit évidemment inexistante !
Conclusion
Valeur sûre du milieu de grille, Toro Rosso peut franchir un cap avec un duo de pilotes expérimentés – mais dont l'avenir trottera inévitablement dans les têtes –, une philosophie indépendante pour sa monoplace et une unité de puissance qui bénéficiera d'évolutions en cours de saison. Ce n'est pas tant le niveau de l'écurie de Faenza que l'on a hâte de voir, mais sa capacité à concrétiser avec des résultats réguliers sur l'ensemble d'une saison.
Points forts | Points faibles |
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Retour à un moteur Renault qui évoluera | Un objectif jamais atteint ces trois dernières années |
Line-up inchangé et dont l'expérience grimpe | Manque de roulage lors des essais hivernaux |
Le travail reconnu du directeur technique James Key | Des pilotes préoccupés par leur avenir |
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