Haas a tiré les leçons du désastreux week-end de Singapour

Avant d’être privé de départ en raison d’un problème de connecteur survenu au niveau du système brake-by-wire, Romain Grosjean avait qualifié de "bizarre" les difficultés qu’il avait rencontrées tout au long des essais libres puis des qualifications à Singapour.

Suite aux analyses qui ont été menées en interne, Grosjean a laissé entendre que le fait de n’avoir pas réussi à trouver le bon setup sur la monoplace américaine avait grandement provoqué ces difficultés, sur un tracé où l’évolution de la piste était cruciale.

"Nous connaissons l’explication", a expliqué le pilote français dans le paddock de Sepang. "Nous l’avons trouvée trop tard, mais nous l’avons trouvée, et désormais la procédure sera changée de manière à ce que, à chaque fois que nous allons en piste, nous soyons là où nous nous attendons à être [avec le setup], et pas à un endroit différent."

Grosjean estime qu’il n’a pas à craindre une répétition de ces problèmes, considérant que son équipe a su tirer les leçons de son week-end catastrophique sur le circuit de Marina Bay.

"Nous avons eu des réponses plus ou moins pour tout, ce qui est une bonne chose", assure-t-il. "Nous voyons le verre à moitié plein, avec ce que nous avons appris d’un week-end très difficile et sans réussite, de manière à aller de l’avant et à mettre en place des procédures qui vont aider l’équipe."

"Il y a des petites choses auxquelles on peut s’attendre la première année, mais il y a eu beaucoup de choses en une course, ce qui n’est pas si mal si c’était de la malchance ou des choses que nous devions apprendre."

Quand ça part mal...

Pour Günther Steiner, directeur de l’écurie Haas, l’équipe n’a pas non plus été aidée par un problème de turbo survenu lors des Essais Libres 1 à Singapour, limitant d’entrée le temps de piste de Grosjean.

"Ça a commencé avec un problème de pression dans le moteur, la pression du turbo, et nous n’avons jamais retrouvé le bon chemin", estime-t-il. "Nous nous sommes trompés sur le setup et, ensuite, ça a continué. Et puis un connecteur a eu une défaillance alors que l’on rejoignait la grille le dimanche."

"Si l’on part du mauvais pied, ça continue, et on ne peut jamais revenir. Nous sommes sortis pour un tour d’installation et il n’y avait pas suffisamment de turbo. Nous ne pouvions pas trouver la fuite. Nous avons dû enlever le moteur, et puis en EL2 il y a eu beaucoup de choses, puis il est sorti [de la piste] et c’était un cercle vicieux."