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Jean Todt précise les prochains défis de la FIA dans le sport

L’avenir verra la FIA se concentrer sur la gouvernance des championnats déjà existants, a déclaré son président.

Le président de la FIA, Jean Todt

Le président de la FIA, Jean Todt

FIA

Photo de groupe des pilotes avec Alejandro Agag, PDG de la Formule E, et Jean Todt, président de la FIA
Jean Todt, Président de la FIA
Jean Todt, président de la FIA
Séance photo FIA Action for Road Safety : le président de la FIA Jean Todt, le président de l'ACO Pierre Fillon, l'acteur Brad Pitt et les pilotes
Séance photo FIA Action for Road Safety : le président de la FIA Jean Todt, le président de l'ACO Pierre Fillon, l'acteur Brad Pitt et les pilotes
Jean Todt, président de la FIA
Le président de la FIA, Jean Todt
Le président de la FIA, Jean Todt
Angelo Sticchi Damiani, président de l'Automobile Club d'Italie, et Jean Todt, président de la FIA
Le président de la FIA, Jean Todt, lance la Conférence Sport de la FIA avec ses invités

Alors que Jean Todt doit encore se décider quant à l’éventualité ou non de briguer un troisième mandat de président de la FIA, il est parfaitement conscient des défis à relever pour la Fédération dans le domaine sportif. 

S’adressant à un groupe de médias lors d’une séance privée en marge de la Conférence Sport de la FIA à Turin, Todt a pointé la gouvernance comme étant le prochain gros dossier dans le sport automobile, alors qu’il lui était demandé quelle serait la priorité au programme du prochain mandat présidentiel de la FIA. 

"Clairement, ce sera la renégociation des Accords Concorde, avec la grosse question de la gouvernance", a-t-il déclaré. "Concernant la gouvernance de la Formule 1, le règlement, je dirais que les choses sont assez claires. [Nous avons le] nouveau règlement 2017, [et avec la] situation moteur je ne vois aucune sorte de révolution arriver puisque c’est plutôt stabilisé."

"Je dois dire que l’accord qui a été trouvé récemment permet au moins de ne plus entendre parler de moteur indépendant, toutes ces choses-là. Ce sont des choses stables, ce qui est important, et je crois que c’est ce que j’ai mentionné plus tôt."

Pour Jean Todt, la prochaine étape dans le domaine du sport automobile est d’améliorer ce qui est déjà en place.

"Parmi les nouveaux championnats, nous en avons eu trois : la Formule E, le WEC et le Rallycross. Maintenant, c’est important d’essayer d’optimiser chaque championnat, à commencer par la Formule 1. Chaque championnat doit être bien traité… Ça fait partie de la vie, peu importe ce que l’on fait, de ne jamais prendre les choses pour acquises. La motivation, peu importe ce que l’on fait, est toujours d’être ambitieux et d’essayer de faire mieux. Nous devons mettre l’accent sur chaque activité propre et notre responsabilité est d’essayer de voir comment nous pouvons mieux le faire."

"Si l’on note chaque championnat de 1 à 10, personne n’est à 10. Certains peuvent être à 5, d’autres à 8, alors [l’objectif est] de porter chacun d’eux de là où nous sommes jusqu’à 10. Nous avons mentionné le nouveau championnat Formule E, [nous devons] l’amener à un meilleur niveau. Je crois que nous avons suffisamment de championnats, nous avons assez de catégories de course de haut niveau."

"Nous devons probablement rendre [l’accès au] sport automobile encore plus abordable pour les gens dans certaines régions, certains pays. Quand j’ai rencontré le président [de l’Azerbaïdjan] Aliyev dimanche, je lui ai dit qu’ils devraient avoir un circuit permanent. [Bakou] est un circuit urbain, je ne blâme pas cela, je crois que c’est formidable. Mais je souhaite qu’ils aient un circuit permanent où ils pourraient faire des courses nationales, où il pourrait y avoir quelque chose pour éduquer à mieux conduire."

"Je crois que dans tous ces pays, pour moi un circuit n’est pas fait seulement pour la vitesse ; ça peut être une bonne opportunité d’aller vite plutôt que de le faire sur la route, mais c’est aussi un espace ouvert pour apprendre à mieux conduire. Plutôt qu’appeler ça un circuit, j’appellerais ça un stade, un stade pour conduire, et à ce sujet, je crois que l’on peut faire beaucoup au sein de nos organisations."

Quant au plus gros défi auquel va faire face le sport automobile au cours des deux prochaines décennies ?

"Être durable", répond Todt. "On ne peut jamais exclure qu’il y aura des gens qui diront que c’est préjudiciable pour la société. C’est pourquoi il faut être très prudent avec la sécurité, et l’opinion publique est très importante. La pollution et l’environnement, ça doit être politiquement correct. Nous avons la responsabilité de le faire. Ce n’est pas seulement une question de passion. La passion est pour un nombre limité de personnes, mais elles ne sont pas la majorité."

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