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Le rachat de Lotus par Renault ne dépend pas des primes

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Le Champion du Monde 2006 de F1 Fernando Alonso remercie le Renault F1 Team à l'usine d'Enstone
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Cyril Abiteboul, Directeur Renault Sport F1 et Charlie Whiting, délégué FIA
Alain Prost, avec Remi Taffin, chef des opérations piste chez Renault Sport F1
Cyril Abiteboul, Directeur Renault Sport F1
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Pastor Maldonado, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Motorsport.com est en mesure de révéler que le rachat de Lotus F1 Team par Renault ne dépend pas de l'argent que le Losange recevra de la part du détenteur des droits commerciaux.

Renault est en train d'évaluer son avenir en Formule 1 et pourrait racheter l'écurie Lotus pour redevenir constructeur à part entière comme c'était le cas auparavant.

Les discussions se poursuivent depuis un certain temps, et le président et PDG de la marque Carlos Ghosn devrait prendre la décision final après avoir passé en revue les différentes possibilités dans les semaines à venir

Ecclestone a récemment confirmé qu'un rachat de Renault n'aurait pas pour conséquence directe des primes supplémentaires basées sur l'Histoire du Losange en F1, mais a ajouté qu'en tant que constructeur, gagner davantage était plus probable que si l'écurie demeurait privée, en fonction des résultats à venir.

Renault souhaiterait bénéficier d'un bonus pour ses titres mondiaux de 2005 et 2006, du même genre que celui que Red Bull a déjà et que Mercedes pourrait s'octroyer cette année.

“Être en F1, à quel prix?”

C'est le directeur général Cyril Abiteboul qui mène la reconsidération du programme de sport automobile de Renault. Selon lui, le constructeur français est parfaitement conscient de la situation financière en ce qui concerne Ecclestone, et ne la niera pas.

"L'argent n'achète pas tout en sport automobile, mais sans argent, il est impossible d'être compétitif en sport automobile," a déclaré Abiteboul à Motorsport.com"Nous sommes donc très raisonnables. Nous ne rêvons pas. Nous savons le type de ressources qui sont nécessaires et le temps que cela prend pour qu'il y ait un projet raisonnable."

"Ce sera un projet sur le long terme ; et si dans ce projet, nous pouvons nous assurer d'obtenir de la sympathie et du soutien, notamment financier, de la part du détenteur des droits commerciaux, ce sera une excellente nouvelle. Nous n'allons pas le nier."

"Mais je ne veux pas que quelqu'un pense que nous sommes en train de transférer le fardeau de notre décision sur le détenteur des droits commerciaux uniquement, parce que nous devons tout d'abord décider si nous voulons en faire partie, et si oui, à quel prix?"

Le budget doit venir de notre entreprise, avec des coûts raisonnables, mais aussi des sponsors et des investisseurs

Cyril Abiteboul

"Et c'est basé sur la valeur marketing de la F1. Qui est bonne, qui reste très forte, l'une des propriétés sportives qui ont le plus de valeur, une dans laquelle nous sommes impliqués depuis 37 ans."

"Donc, à bien des égards, c'est la raison pour laquelle nous voulons y rester, mais nous savons que le budget doit venir de notre entreprise, avec des coûts raisonnables, mais aussi des sponsors et des investisseurs."

Couvrir les dettes existantes

La situation de Renault est compliquée par le fait que la majorité des dettes de Lotus représente des prêts de son actionnaire principal, Genii Capital.

Des sources suggèrent qu'un scénario possible serait l'arrivée de Renault en tant que nouvelle équipe, utilisant les infrastructures et le staff d'Enstone, mais sans racheter l'entreprise qui a vu le jour sous le nom de Toleman en 1981, avant de devenur Benetton, Renault et Lotus.

"À bien des égards, notre programme de sport automobile doit être plus connecté à des tiers, nous devons travailler en partenariat, pas contre les gens, pas isolés," poursuit Abiteboul. "Peut-être cela sera-t-il la différence principale entre ce que nous avons fait jusqu'à présent et ce que nous voulons faire à l'avenir. Nous voulons être bien plus ouverts aux tiers que nous ne l'avons été jusqu'à présent."

Dans l'attente d'une décision

Abiteboul ne s'attend pas à ce qu'une décision soit prise rapidement quant à l'avenir de Renault en F1, mais reconnaît qu'il faudra prendre une décision, quelle qu'elle soit, dans les mois à venir.

"Je pense qu'il y aura du nouveau avant la fin de la saison," estime le Français. "Cela doit partir de notre décision, et cela devra être bien exécuté pour s'assurer que ce que nous avons dit que nous ferions, nous serons capables de le faire."

"Je pense que nous serons capables de donner une indication de ce que nous ferons au-delà de 2016 avant la fin de cette saison."

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