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Les équipes pourraient bloquer le changement de pneu de Pirelli

Les équipes de F1 vont probablement poser leur veto à l’introduction par Pirelli, pour le Grand de Malaisie, d’une nouvelle construction de pneu estimant que cette nouvelle conception aura un effet négatif sur les performances.

Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09 au départ

Photo de: XPB Images

Un mécanicien Williams avec des pneus Pirelli
Un pneu Pirelli
Des pneus Pirelli
Des pneus Pirelli
Un mécanicien Red Bull Racing avec des pneus Pirelli
Des pneus Pirelli
Un technicien Pirelli avec des mécaniciens Force India
Des techniciens Pirelli
Le staff Pirelli à Spa-Francorchamps
Pirelli rend hommages aux victimes du tremblement de terre en Italie
Des techniciens Pirelli
Des pneus Pirelli de démonstration
Des pneus Pirelli

Le système de choix très à l’avance des pneus Pirelli par les équipes introduit cette saison conduit toute modification du pneu à être potentiellement perçue comme un problème qui va immédiatement porter atteinte à la performance et risquer de faire perdre ou gagner du terrain à certaines écuries.

Pirelli a donné à tous les pilotes deux trains d’un nouveau prototype de pneu lors des essais libres 1 et 2 du GP de Belgique, conçu pour "protéger encore plus le pneu des possibles conséquences générées par des impacts multiples sur les vibreurs ou des corps extérieurs".

Ce développement a été décidé après les problèmes survenus en Autriche, et notamment la crevaison en pleine ligne droite de Sebastian Vettel pendant la course.

Après les tests menés en usine, le manufacturier transalpin a souhaité démontrer aux équipes que le changement de construction du pneu était "transparent" et qu’il n’aurait donc pas d’influence sur un éventuel changement de performance ; le but ultime étant un accord unanime de l’ensemble des structures pour mettre en place le changement d’ici la Malaisie.

Même si beaucoup d’équipes ont saisi l’occasion de tester ces gommes - qui seront de nouveau disponibles à Monza - il semble que deux écuries ont déjà exprimé des réserves concernant ce nouveau design auprès de la FIA.

"Nous avons juste donné nos retours et dit que c’était un changement assez significatif", explique un directeur technique pour Motorsport.com. "Nous avons été conduits à croire que c’était transparent, c’est le mot qu’ils ont utilisé, et nous avons définitivement confirmé que ce n’était pas transparent pour nous. Nous avons presque fait 150 km avec eux et une comparaison avec les tendres standards."

"Nos conclusions de la part des deux pilotes était exactement la même. Nous avons trouvé que c’était un pas en arrière sur le plan de la performance, qui est ce qui nous intéresse. Fondamentalement, c’était un pneu qui était plus proche du medium que du tendre, c’est comme ça que les pilotes l’ont décrit, et c’est ce que les temps au tour ont suggéré aussi. Ce n’était pas un petit changement."

Le recours à la FIA

Malgré tout, Pirelli, par la voix de Mario Isola son manager, a déjà indiqué qu’en cas de refus de certaines équipes, la carte de la sécurité pourrait être jouée auprès de la FIA, l’instance dirigeante pouvant choisir seule d’introduire une nouveauté si celle-ci est justifiée par des considérations sécuritaires.

"Si l'on veut introduire une modification durant la saison, on a besoin de l'accord de toutes les équipes, sinon nous devrons aller auprès de la FIA et invoquer un problème de sécurité. Si tout le monde est d'accord, l'introduction sera, disons, automatique", expliquait Isola vendredi.

Dans les faits, pour que Pirelli puisse convaincre la FIA de changer de pneu, il faudrait que la firme écrive à la Fédération en démontrant que sa construction actuelle n’est pas sûre, en tout cas pas aussi sûre que celle proposée à l’essai à Spa et Monza.

Dans le même temps, la FIA continue de résister aux appels de Pirelli en vue de modifier les vibreurs des circuits, ce d’autant plus que le problème subi par Vettel à Spielberg semble être dû à des impacts réguliers et relativement violents sur un vibreur intérieur, résultant donc d’un choix de trajectoire du pilote, mettant donc hors de cause les vibreurs qui avaient été au centre de la polémique en Autriche.

Avec Adam Cooper

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