McLaren et Red Bull ont refusé les qualifications hybrides

Si la Formule 1 va conserver le format à élimination pour le Grand Prix de Bahreïn, c'est parce que McLaren et Red Bull ont refusé d'accepter le format hybride proposé. C'est ce que Motorsport.com vient d'apprendre.

Jenson Button, McLaren MP4-31

Jenson Button, McLaren MP4-31

XPB Images

Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Marcus Ericsson, Sauber C35
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 et Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Le poleman Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team, le deuxième, Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team, le troisième, Sebastian Vettel, Ferrari durant la conférence de presse
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Fernando Alonso, McLaren MP4-31 part en tête-à-queue
Jenson Button, McLaren MP4-31
Christian Horner, Team Principal de Red Bull Racing lors de la conférence de presse
Cyril Abiteboul, Directeur Général Renault Sport, Eric Boullier, Directeur de la Compétition McLaren, Gene Haas, Fondateur et Président de Haas F1, Maurizio Arrivabene, Ferrari, Team Principal, Toto Wolff, Directeur Exécutif Mercedes GP et Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing lors de la conférence de presse

En effet, les deux équipes ne souhaitaient pas jouer le jeu du compromis suggéré par la FIA cette semaine. Sans leur soutien, la modification des qualifications à élimination a été tuée dans l’œuf, puisqu'à ce stade de la saison, tout changement requiert l'unanimité. Il ne reste donc plus d'autre option que de conserver le système qui s'est avéré si impopulaire en Australie.

Le plan de la FIA

Après une Q3 fort décevante au Grand Prix d'Australie, où plus personne n'était en piste pour les dernières minutes de la séance, les équipes s'étaient mises d'accord à l'unanimité pour abandonner le format à élimination et revenir au système de l'an dernier pour la prochaine course, à Bahreïn.

Cependant, la FIA a décidé de ne pas aller si loin et de donner au système à élimination une deuxième chance, mais dans un format révisé.

Cette semaine, les équipes qui font partie du Groupe Stratégique et de la Commission F1 n'ont donc pu voter que pour (ou contre) le format révisé des qualifications à élimination proposé par la FIA, avec une Q1 et une Q2 à élimination tandis que la Q3 suivrait le système de l'an dernier.

Pourquoi les équipes n'ont-elles reçu que cette option de vote ? Cela les forçait peut-être à accepter le système hybride car il était très peu probable qu'elles le rejettent pour conserver le format qui a été tant critiqué en Australie. Si c'est bien l'idée cachée derrière le fait de ne pas laisser les équipes revenir au système de l'an dernier, c'est raté, car McLaren et Red Bull ont refusé de soutenir le format hybride et ont voté contre.

Sans leur soutien et donc sans l'unanimité requise, la Formule 1 va se rendre à Bahreïn avec le même format qualificatif qu'en Australie, et il est peu probable que la Q3 soit plus spectaculaire qu'à Melbourne.

La F1, cible de critiques

Alors que le GPDA vient de s'exprimer au sujet d'une structure de gouvernance "obsolète" en Formule 1 et que la discipline ne sera plus diffusée que sur une chaîne payante en Grande-Bretagne à partir de 2019, l'incapacité de la F1 a se débarrasser d'un format qualificatif abhorré par beaucoup va en faire, à nouveau, la cible de critiques.

Les têtes pensantes du championnat vont très certainement se réunir après le Grand Prix de Bahreïn pour décider quoi faire pour le reste de la saison, et il semble que les équipes n'accepteront rien d'autre que le retour au format de l'an dernier dans son entièreté.

Directeur de l'équipe Red Bull, Christian Horner a déclaré en Australie que la saga du format qualificatif n'était pas bonne pour la F1 : "Je ne pense pas que nous ayons si bien géré toute cette histoire de qualifications. Je ne pense pas que nous nous soyons couverts de gloire dans cette histoire."

"Mais l'important, c'est d'en tirer des leçons. Tout changement doit être complètement réfléchi, notamment ses conséquences, et je ne pense pas que nous l'ayons fait. Les intentions étaient là, pour toutes les bonnes raisons, cela n'a simplement pas réalisé ce qui était espéré. Les équipes ne devraient pas gouverner la F1. C'est fondamental."

Avec Franco Nugnes

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