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Palmer - Impatient d'affronter les meilleurs pilotes du monde

A quelques semaines de ses débuts en Formule 1 en tant que pilote titulaire, Jolyon Palmer revient sur le contexte de ses débuts entre les difficultés de Lotus en 2015 et le projet de Renault.

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team

Photo de: Renault F1

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team, Esteban Ocon, pilote d'essais Renault Sport F1 Team et Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team avec Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team avec Esteban Ocon, Renault Sport F1 Team et Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team, Esteban Ocon, pilote d'essais Renault Sport F1 Team et Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, Lotus F1 E23
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team avec Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team avec Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, pilote d'essais et de réserve Lotus F1 E23

Intronisé dès la fin de saison passée puis confirmé par Renault Sport F1 il y a quelques jours, le Britannique se décrit comme "un rookie expérimenté", lui qui a remporté le titre en GP2 au terme de sa quatrième saison. "Après mon passage en GP2 et des tests, je me sens en bonne forme. J’ai une bonne expérience", assure-t-il pour The Guardian.

Son père - et agent - est l’ancien pilote Jonathan Palmer. Il estime que cette situation n’est pas prépondérante dans sa carrière : "Je sais à quel point il est difficile d’être ici. Quelques pilotes qui ont des pères qui ont connu plus de succès en F1 que le mien n’ont pas réussi. Et ils ont essayé. Les équipes de Formule 1 ne vous prennent pas seulement en raison de votre nom. Dans ma carrière, je ne me suis jamais pensé comme était le fils de Jonathan. D’autres gens pensent ça, évidemment."

Celui qui portera le numéro 30 pour sa première saison en discipline reine a commencé la compétition automobile sur le tard : "J’ai commencé [le karting] à 13 ans. Lewis [Hamilton] avait huit ans et Kevin [Magnussen] autour de quatre ans." Et il a été bercé par les exploits de Juan Pablo Montoya : "J’aimais son style agressif. C’était vraiment un fonceur, superbe à voir et férocement rapide aussi."

L'aventure Enstone

L’aventure d’Enstone a commencé l’an passé pour Jolyon Palmer, au moment où il a fallu faire un choix entre Lotus et Force India : "Je connais très bien l’équipe [Force India] et j’étais proche de faire affaires avec eux l’année dernière. Mais il est devenu clair, avec beaucoup de temps de piste à offrir, que Lotus était la voie à suivre."

Mais 2015 s’est avérée une saison très compliquée pour une structure exsangue et dans le contexte des rumeurs de rachat par Renault : "L’automne dernier, ce n’était pas bon ici. Nous avions du mal à nous présenter en piste. Beaucoup de choses avaient du retard. Nous avons eu le problème de pneus à Budapest."

"Mais le Japon était le pire. C’était une course à une semaine d’intervalle avec Singapour. Donc tout le monde était là-bas tôt. Mais il était clair le mardi qu’il y aurait des problèmes et le mercredi beaucoup du fret n’était pas arrivé. C’était très humide et nous n’avions aucune hospitalité. Mais nous avons toujours réussi à avoir les deux voitures en piste."

Même si la situation globale de l’écurie s’est grandement améliorée, le rachat par le puissant constructeur qu’est Renault aidant, tout n’a pas encore changé pour le mieux : "La grande différence est le passage d’un moteur Mercedes à un moteur Renault. Nous avions le meilleur moteur l’an passé, avec Mercedes, et Renault était troisième, devant Honda. Mercedes a sans aucun doute le meilleur moteur. Derrière eux, il y a Ferrari. Mais comme eux, les deux équipes d’usine, nous aurons une relation très étroite entre les gens du moteur et le côté châssis [à Enstone]."

"Je suis heureux que Red Bull garde le moteur Renault parce qu’ils travaillent très dur pour en tirer le maximum. On trouve deux fois plus de choses si l'on a deux équipes. Ce sera une année de reconstruction, une année fondatrice. C’est le début d’un projet à long-terme."

Quoiqu'il en soit, Palmer est impatient d'en découdre : "Je suis impatient d’être au coude-à-coude avec les meilleurs pilotes du monde. Ma force a toujours été d’y aller roue contre roue, c’est toujours mon type de course favori. C’est ce qui m’a manqué lors des tests l’année dernière. Je suis impatient de commencer parce que l’hiver a été long."

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