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Vergne - "On est trois pilotes pour deux baquets" chez Haas

Jean-Eric Vergne, Andretti Autosport

FIA Formula E

Quartiers généraux de Haas F1 Team
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing Formula E Team
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing
Jean-Eric Vergne, pilote d'essais Ferrari
Jean-Eric Vergne s'arrête au stand
Jean-Eric Vergne à la lutte avec Daniel Ricciardo
Le casque de Jean-Eric Vergne, Scuderia Toro Rosso STR8
Le panneau de Jean-Eric Vergne, Scuderia Toro Rosso
Olivier Panis et Jean-Eric Vergne
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing Formula E Team
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing Formula E Team

Après avoir participé à l’essentiel de la première saison de Formule E chez Andretti, Jean-Eric Vergne a découvert en début de semaine sa nouvelle équipe à Donington, pour les premiers essais officiels de la discipline. Désormais engagé avec DS Virgin, le Français travaille sur ce nouveau programme, mais la Formule 1 reste l’objectif prioritaire de son plan de carrière. 

Non-conservé pour une quatrième saison de rang chez Toro Rosso, Vergne a trouvé refuge chez Ferrari cette année, où son rôle de pilote de développement dans le simulateur lui permet de découvrir de nouvelles facettes et de rester en contact direct avec la F1. L’objectif est toujours resté le même pour les mois à venir : retrouver un baquet de titulaire en 2016. La porte est réellement ouverte chez Haas, qui fera son arrivée dans la catégorie reine la saison prochaine, mais JEV se montre très prudent lorsqu’il s’agit de l’évoquer, livrant tout de même quelques détails importants à Motorsport.com

Réserve et prudence

L’engagement de Vergne avec DS pourrait entrer en conflit avec un programme F1 2016 lors de deux dates, mais c’est évidemment un "problème" que l’ancien pensionnaire du programme Red Bull aimerait avoir à gérer. 

"On va dire que… Je n’ai pas trop envie d’en parler pour ne pas me porter la poisse, entre guillemets!", révèle Vergne à Motorsport.com. "Mais oui il y a la perspective de la F1, on est trois pilotes sur deux baquets. On va dire qu’il y a une bonne chance pour que je retourne en F1 chez Haas." 

Là où la liste des prétendants aux baquets chez Haas étaient encore annoncée il y a quelques jours comme comportant 5 noms, elle se serait donc encore réduite. Lui aussi sous contrat chez Ferrari, Esteban Gutiérrez, fort de ses soutiens mexicains, est certainement celui qui tient la corde pour être annoncé le premier. 

"Après, par rapport à la Formule E, c’est encore trop tôt pour en parler", poursuit Vergne. "Si la F1 arrive, il y aura deux clashs… C’est absolument trop tôt pour dire comment ça se passera. J’espère avoir le problème à gérer, ce sera un bon problème à gérer. Mais aujourd’hui je me concentre sur la Formule E et aussi énormément sur mon travail avec Ferrari, qui évidemment paye pour entrer chez Haas."

L'importance de Ferrari sur le CV

Une présence chez Ferrari qui constitue un réel avantage dans les discussions et dans le positionnement du pilote français. D’abord car le partenariat technique entre la Scuderia et Haas est une réalité depuis plusieurs mois, mais aussi car le rôle qu’il tient lui permet d’afficher une expérience importante et récente de la technologie F1 actuelle. 

Chez Ferrari, je continue à apprendre une nouvelle philosophie.

Jean-Eric Vergne

"Je pense que c’est un avantage", confirme Vergne. "D’une part parce que j’ai travaillé avec une très grande équipe chez Red Bull, à l’époque où ils gagnaient absolument tout. J’étais pilote de réserve et du simulateur. J’ai énormément appris avec eux. Ensuite avec les trois ans chez Toro Rosso j’ai prouvé beaucoup de choses derrière le volant. Par rapport à Ricciardo je n’ai pas à rougir de mes performances : la première année je le bats, la deuxième année on était vraiment au coude à coude et aujourd’hui il gagne des GP." 

"Chez Ferrari je continue à apprendre une nouvelle philosophie, dans la plus grande équipe de F1 de tous les temps. C’est une nouvelle philosophie de travail et je continue à apprendre sur tout ce qui est technicité des voitures. Evidemment ça joue un rôle important par rapport à Haas. Sortir une année de la F1 en tant que pilote mais rester dans le monde de la F1 dans une équipe comme Ferrari, travailler tous les week-ends au simulateur et connaitre tous les changements de set-up, tout ce qui se passe, suivre tout en live depuis l’usine, et rouler, ça n’enlève absolument rien."

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