Vettel - Marchionne sait de quoi il parle

Sebastian Vettel aborde son GP à domicile dans une situation qu’il aurait espéré être meilleure. L’Allemand reste sur trois courses décevantes, sans le moindre podium, tandis que Ferrari traverse également une période délicate.

Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H

Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H

Ferrari

Sebastian Vettel, Ferrari lors de la reconnaissance du circuit
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Fernando Alonso, McLaren avec Sebastian Vettel, Ferrari et Diego Ioverno, directeur des opérations Ferrari
Kimi Raikkonen, Scuderia Ferrari et Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H

La Scuderia a franchi le cap de la mi-saison sans avoir remporté la moindre course, avec des résultats en deçà des objectifs fixés en début de saison. Le contexte semble même se tendre, puisque le président Sergio Marchionne a lancé de grandes manœuvres à Maranello au début du mois.

À cela s’est ajouté le départ officialisé cette semaine du directeur technique James Allison. Néanmoins, Vettel se montre le plus rassurant possible quant aux capacités de son équipe à surmonter tous ces obstacles.

"Je pense que nous avons les bonnes personnes", estime le quadruple Champion du monde. "Bien sûr, il y a beaucoup de choses dans la presse, notamment au sujet des attentes de notre président. Il pousse l'équipe très dur, il passe beaucoup de temps à Maranello. Il sait de quoi il parle. Il essaie de comprendre ce qui se passe."

"Les choses vont dans la bonne direction. Le changement n'a pas d'impact sur le travail de demain, mais sur celui de l’avenir."

"Dans le cas de Maurizio [Arrivabene], il est là depuis longtemps. Il connaît bien ce business et il fait du très bon travail, c'est ce que nous pensons tous. C'est notre leader et nous sommes heureux de l'avoir avec nous."

Mercedes intouchable à la régulière

Sebastian Vettel est toutefois lucide et ne s’attend pas un revirement de situation conséquent sur le plan de la performance ce week-end à Hockenheim, où il prédit une nouvelle domination des Flèches d’Argent mais espère au moins retrouver le podium.

"Nous avons les voitures que nous avons", lâche-t-il, un brin fataliste. "Nous sommes très contents. Il nous en manque un peu pour menacer Mercedes. Sur ce genre de circuit, c'est sûrement de trois ou quatre dixièmes à sept ou huit dixièmes. Nous essaierons d'extraire tout ce que nous pouvons, de faire de notre mieux. Tout peut arriver, nous l'avons vu par le passé. C'est pour ça que nous sommes là, autrement, aucun intérêt."

"La nature de la piste devrait nous convenir davantage que la semaine dernière. Nos rivaux pour la victoire vont rester Mercedes. Nous allons essayer d'avoir la meilleure Ferrari possible. À domicile, un podium serait génial. Si tout se passe normalement, nous devrions être assez compétitifs et jouer le podium."

À domicile, avec quel public ?

Reste à savoir de quel soutien bénéficiera Vettel, ainsi que ses compatriotes allemands, sur un tracé de Hockenheim qui n’avait pas fait recette il y a deux ans. Le pilote Ferrari estime toutefois que les choses ne sont pas comparables avec l’affluence qui se rendait sur le circuit pendant les années de succès de Michael Schumacher.

"C’est le premier Champion du monde allemand, celui qui a rendu la Formule 1 vraiment populaire en Allemagne", souligne-t-il. "Pendant longtemps, nous n'avons pas vraiment eu de héros. Quand il y en a un qui gagne beaucoup de courses, c'est ça qui attire l'attention. C'est pour ça que les tribunes étaient pleines. Le stadium était différent à l'époque, le circuit était différent. Maintenant, les tribunes sont plus réparties."

Et Vettel de cultiver un certain paradoxe en suggérant que le manque d’enthousiasme autour de la F1 a pu nuire à sa popularité en Allemagne, tout en rappelant qu’il n’est lui-même pas le plus grand fan de l’actuelle réglementation.

"Il y a eu beaucoup de négativité dans la presse. Je pense que la Formule 1 a perdu un peu de sa passion. Les voitures sont moins bruyantes et ont l'air un peu moins spectaculaires même si nous sommes tout aussi rapides dans les virages. Le son est juste moins bon à l'accélération. Et les tickets sont trop chers. Ils devraient être meilleur marché pour inciter les gens à venir."

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