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Lotterer - La Formule E est "plus une philosophie qu'un sport"

Le pilote Audi en Endurance n'a pas d'envie particulière de piloter une Formule E, considérant que cette catégorie est plus une “philosophie” qu'un “sport.”

Andre Lotterer

Andre Lotterer

FIA Formula E

Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer
Andre Lotterer, Audi Sport Team Joest
Troisième place pour #7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer
Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport

André Lotterer était présent lors de la dernière course de la saison 2 à Londres, début juillet, où il a pu observer ses collègues Lucas di Grassi et Loïc Duval depuis le garage de l'équipe Abt Schaeffler Audi Sport pour laquelle court le Brésilien dans cette catégorie. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il ne s'est pas montré enthousiaste, sans toutefois fermer aucune porte.

Lotterer a admis ne pas être vraiment impressionné par la catégorie, pourtant destinée à être un bon spectacle, et s'est dit surpris par le manque de publicité dans la capitale britannique.

Ce n'est pas très impressionnant de voir les voitures passer, mais ça, tout le monde le sait”, a-t-il déclaré à Motorsport.com, avant de tempérer : “La bataille en course n'est pas mauvaise, pour être honnête.”

C'était mouvementé, la piste était étroite. Si vous voyez de la compétition entre les pilotes, c'est intéressant. Mais j'ai été surpris – j'étais à Londres, et je n'ai pas vu la moindre information sur la course de Formule E.”

Les deux chauffeurs Uber qui m'ont amené là [à Battersea Park, où le championnat de monoplaces électriques avait pris ses quartiers] ne savaient pas ce qui se passait. Je pensais qu'il y aurait plus d'enthousiasme. Je n'ai pas vu beaucoup de spectateurs.”

Interrogé pour savoir si cela l'intéresserait de piloter une Formule E, Lotterer, qui court aussi en monoplace depuis 2003 dans le championnat Super Formula japonais (qu'il a remporté en 2011 et dont il occupe actuellement la deuxième place), répond : “Piloter n'est pas le souci, je pense, c'est plus de faire partie de la course pour le futur.”

Je ne crois pas que ce soit excitant à piloter. Ce n'est pas un sport, c'est quelque chose de politique - et si on veut être impliqué dans ce sens... On ne peut comparer à d'autres formes de course. C'est une philosophie.”

"C'est un peu tôt"

Lotterer a malgré tout concédé que la tendance de plus en plus grande à aller vers les véhicules électriques ferait probablement de la Formule E une destination plus attrayante dans l'avenir.

Dans le futur, je pense que les constructeurs auront besoin de séries comme celle-là - malheureusement, car je préfère piloter des hybrides en WEC, ce qui mélange les deux mondes.”

Je pense qu'un jour, les constructeurs auront à justifier leurs budgets consacrés au sport mécanique. J'y ai trouvé mon intérêt [à la Formule E], davantage d'un point de vue politique que sportif, et peut-être que j'aurai envie d'en être dans le futur. Mais c'est un peu tôt.”

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