Quand Donald Trump devait piloter le Pace Car de l'Indy 500
Le nouveau Président des États-Unis, Donald Trump, a bien failli mener le peloton des 500 Miles d'Indianapolis 2011 vers le drapeau vert, au volant du Pace Car.
Donald Trump et la Chevrolet Camaro SS, qu'il pilotera aux 500 Miles d'Indianapolis
Getty Images
Rétro : Dans l'Histoire des sports méca
Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.
Magnat de l'immobilier déjà très connu à l'époque, Trump avait été sélectionné par l'Indianapolis Motor Speedway pour être le conducteur du Pace Car avant le départ de l'édition du centenaire de la course mythique. C'est lors d'une conférence de presse organisée le 5 avril que la nouvelle était officialisée.
"C'est un véritable honneur d'être nommé au volant du Pace Car d'une telle institution qu'est le centième anniversaire de l'Indy 500", déclarait Trump. Mais le 45e Président des États-Unis s'était déjà engagé sur le plan politique cette année-là, en envisageant une candidature à l'élection de 2012, face au Président sortant, Barack Obama.
L'annonce de Trump en tant que pilote du Pace Car de l'Indy 500 était accueillie froidement par les fans de l'IndyCar, peu rassurés par les commentaires du présentateur de télé-réalité sur les origines de Barack Obama.
Une page Facebook contre sa présence à l'Indy 500 a alors été créée par Michael Wallack, avocat à Indianapolis. Si les "j'aime" ne se sont pas accumulés dans les premières heures, la page a finalement culminé à plus de 17 000 mentions "j'aime" et a été un sujet dans bien des quotidiens, sportifs ou non, à travers les États-Unis.
Le 5 mai, soit 24 jours avant la course, Donald Trump annonçait sa volonté de se retirer de son rôle de pilote du Pace Car, en raison de "contraintes d'affaires, qui rendent ma présence impossible, surtout avec le nombre de séances d'essais nécessaires."
Une manière extrêmement diplomatique de cacher le fait que l'Indianapolis Motor Speedway avait tout simplement décidé de se séparer du personnage, déjà décrié à l'époque. Onze jours après son annonce, le 16 mai, Donald Trump décidait de se retirer de la course à la Maison-Blanche.
Cinq ans plus tard, l'homme de 70 ans devenait le candidat républicain à l'élection présidentielle, qu'il a remportée le 9 novembre dernier, face à la candidate démocrate Hillary Clinton.
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