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Villeneuve - Ecclestone a "joué un rôle" dans la division de l'IndyCar

Vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis 1995 et champion du monde de F1 deux ans plus tard, Jacques Villeneuve estime que Bernie Ecclestone a joué un rôle dans la division de l'IndyCar, en 1996.

Jacques Villeneuve et Tony George

Jacques Villeneuve et Tony George

IndyCar Series

Jacques Villeneuve, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Jacques Villeneuve, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Le vainqueur Jacques Villeneuve fête sa victoire
Jacques Villeneuve ouvre l'Autosport International Show dimanche
Jacques Villeneuve
Jacques Villeneuve, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Jacques Villeneuve, Williams FW18 Renault
Jacques Villeneuve, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Le podium: le Champion du Monde Jacques Villeneuve avec David Coulthard et Mika Hakkinen
Jacques Villeneuve, Williams FW19 Renault remporte le Championnat
Jacques Villeneuve, Williams FW19 Renault

Sur la scène de l'Autosport International Show de Birmingham, le fils de Gilles Villeneuve est revenu sur ses années aux États-Unis, de 1993 à 1995, où il a piloté en Formule Atlantic et en IndyCar, remportant le titre 1995. Il s'imaginait alors potentiellement poursuivre sa carrière de l'autre côté de l'Atlantique, dans un championnat qui gagnait en popularité.

"À ce moment, je pensais que ce serait super d'arriver en F1, mais peut-être que le reste de ma carrière pouvait se faire aux États-Unis. Rappelez-vous, c'est le moment où Nigel Mansell est parti en IndyCar, le championnat ne cessait de grandir, et les audiences devenaient très bonnes."

Mais voilà, en 1996 Tony George, président de l'Indianapolis Motor Speedway, décidait de créer un autre championnat autour des 500 Miles d'Indianapolis, et la popularité de la monoplace américaine s'est effondrée. Jacques Villeneuve pense qu'une autre personne était également impliquée dans cette division...

"Je pense que ça a juste énervé Bernie [Ecclestone], et je pense qu'il a joué un grand rôle dans la division de l'IndyCar en deux championnats distincts. C'est pour cela que l'IndyCar est mort, car cela commençait à concurrencer la Formule 1. Dans le milieu des années 90, c'était bien d'être aux États-Unis et les voitures étaient super rapides. Si vous regardez l'Indy 500, c'était une course spéciale. Mais ça aurait quand même été décevant de ne pas arriver en F1, car ça restait le pinacle."

Vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis à l'âge de 25 ans, en 1995, Jacques Villeneuve n'a apprécié à sa juste valeur la plus grande course de monoplaces du monde que quelques années plus tard, avant d'y effectuer son retour en 2014.

"À l'époque, l'événement durait trois semaines. Cela se construisait tout au long du mois, et l'énergie était incroyable. On se croyait dans un Colisée de l'Empire Romain. C'était très spécial, et c'est la plus grande, et plus importante course du monde. Un championnat de F1 est évidemment plus grand, mais en tant qu'événement unique, Indy est le plus grand."

"Je n'ai pas grandi avec l'Indy 500, j'ai grandi avec la Formule 1, donc je ne savais pas ce que ça représentait. Quand vous êtes à l'intérieur, c'est juste une course. OK, il y a beaucoup de gens dans les tribunes, c'est bien, mais c'est un tremplin vers la F1. Mais quand vous en sortez, vous vous dites déjà que vous êtes en vie, ce qui est bien ! Et quand vous gagnez, vous réalisez que c'est encore présent et que c'est significatif, même 22 ans plus tard. C'est à ce moment que vous réalisez ce que vous avez accompli."

Le pilote canadien est également certain que sa victoire dans le temple de la vitesse a joué un rôle primordial dans son opportunité de signer pour Williams pour la saison 1996 de Formule 1, aux côtés de Damon Hill.

"Tout est arrivé en gagnant l'Indy 500. Ça a joué un rôle dans l'obtention d'un test avec Williams, car ça a dû montrer que j'arrivais à tenir sous la pression, psychologiquement. La vitesse, on peut très vite la détecter. Mais le mental est très dur à déchiffrer, car la F1 est une véritable bête. Vous pouvez être le meilleur en GP3, en GP2, et ne pas y arriver en F1."

"Beaucoup de pilotes étaient des héros qui ont tout gagné en karting et en formules de promotion, puis une fois qu'ils étaient en F1, plus rien ! À l'inverse, des pilotes moyens ont explosé en Formule 1. Tout cela grâce au mental. L'Indy 500 est une bonne démonstration de cet aspect psychologique, et je pense que ça a aidé Frank Williams à prendre ce risque avec moi."

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