Rossi - ''Je dois profiter de chaque victoire''
Le vainqueur du Grand Prix d'Espagne à Jerez a délivré une prestation impressionnante, en dominant l'intégralité de la course.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
En débarquant à Jerez, Valentino Rossi savait qu'il pouvait y jouer un rôle déterminant. Pourtant, il n'était sûr de rien : "J'espérais être très performant ici, même si je n'étais pas certain à 100 % de mon rythme. Ce circuit est très important pour moi car généralement elle donne un très bon indicateur de performance ; si je suis bon à Jerez, je devrais l'être sur les prochaines manches européennes."
La fin de semaine s'est déroulée comme il l'avait pressenti : pole position hier, transformée en large victoire sur Jorge Lorenzo (deux secondes). "Quand j'étais sur la grille de départ, mon mécanicien est venu me dire à l'oreille 'Sois en tête du premier au dernier tour !' Moi qui m'attendais à souffrir lors des premiers hectomètres, je peux dire que son idée était finalement bonne ! Mon départ a été très rapide, et l'adhérence de mes gommes était satisfaisante avant même la fin de la première boucle. J'ai pris petit à petit de l'avance sur mes adversaires ; c'était vraiment la meilleure sensation que je puisse avoir."
Ce succès le comble, car il est le fruit d'une course maîtrisée de bout en bout. "L'année passée, je parvenais à gagner mais souvent à l'arrachée, en dépassant un pilote dans les derniers tours. Ici, mon rythme régulier m'a permis de prendre suffisamment d'avance", raconte Rossi.
Cependant, lorsqu'il se remémore ses 27 tours passés aux commandes, sa mine redevient grave. "Pendant les 10 derniers passages, j'étais victime de spinning dans les lignes droites. Cela m'a assez inquiété, et pour la jouer sécurité j'ai préféré garder un filet de gaz réduit de 50 % à l'accélération. Fort heureusement, je parvenais à refaire la différence dans les courbes."
De la sérénité pour la suite
Le pilote aux 62 pole positions a aussi fait la différence lors du warm-up. "Nous avons modifié une nouvelle fois notre moto ce matin, dans le but d'améliorer le freinage et la direction. Ainsi, mes trajectoires ont été meilleures, ce qui m'a bien aidé en course."
Comme de coutume cette année, le facteur pneus a aussi eu son rôle à jouer, et c'est peut-être en cela que Rossi se démarque de ses rivaux. Selon lui, son âge l'avantage. "J'ai grandi dans les années 2000 avec Michelin, cette marque m'est très familière, tandis que lorsque Bridgestone est arrivé, j'étais déjà à un stade avancé de ma carrière, avec mes habitudes et mes préférences", explique l'Italien.
L'actuel 3e au classement général ne se focalise pas sur son rang (24 points derrière le leader Márquez). "La chute à Austin est bien sûr très dommageable au niveau comptable ; désormais je prends les courses comme elles viennent, les unes après les autres, sans me concentrer sur le déroulé de la saison. Je dois profiter de chaque victoire acquise, car la réalité de la piste peut être modifiée dès la course suivante."
La prochaine course se déroulera au Mans, ce qui lui donne un autre motif de satisfaction. "La nature du tracé convient très bien à notre machine. Il nous faut continuer à travailler de la même façon que ce week-end !"
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