Une première séance marquée par la forte usure des pneus

O.P., Austin - Si la manche argentine qui s'est disputée la semaine dernière à Termas de Río Hondo a été dénaturée par la performance des pneus, le Grand Prix des Amériques a encore plus mal commencé.

Pour cette première journée, le plateau MotoGP ne dispose que de la spécification arrière la plus tendre, car Michelin n'a pas réussi à faire en sorte que l'autre, en théorie plus dure, arrive à temps pour les essais de vendredi. Or, chaque pilote dispose de trois unités de ce pneu soft, qu'une seule séance a suffi à complètement détruire sur le flanc droit.

Le problème ne paraît pas simple à résoudre, précisément car ce sont des pneus asymétriques qui sont utilisés sur cette piste, plus durs sur le flanc droit, et qu'il ne paraît pas envisageable de les monter en sens contraire.

Une question de pression ?

Auteur du meilleur temps des premiers essais libres, Marc Márquez estime que la solution pourrait venir de la pression.

"Michelin a apporté un pneu avec une carcasse plus dure, mais pour compenser le manque d'adhérence, ils nous ont permis d'abaisser la pression. Cela a sans doute aidé le pneu à se détruire sur le flanc droit", explique le pilote Repsol Honda.

"Peut-être aussi que le fait que la piste soit très sale aide en cela. Ils vont peut-être nous demander d'augmenter à nouveau la pression. Ils sont certainement en train de travailler là-dessus afin de nous fournir une solution", conclut le Catalan.