Kyalami n'a pas les moyens de s'offrir à nouveau la F1

Entre 1967 et 1985, le Circuit de Kyalami a accueilli 18 Grands Prix, avant de retrouver sa place pour deux années seulement en 1992 et 1993. Depuis, la catégorie reine ne s'y est plus rendue.

En mai 2015, les promoteurs du circuit sud-africain avaient lancé un plan de rénovation des installations et, après inspection du tracé de 4,522 kilomètres à l'automne 2016, le site avait été promu au Grade 2 de la FIA. 

Situé à 25 kilomètres de Johannesburg, le Circuit de Kyalami pourrait prétendre au Grade 1, impératif pour accueillir la Formule 1, à la faveur de certaines modifications loin d'être irréalisables. Néanmoins, les coûts que cela engendrerait ne permettent pas d'envisager un tel projet. 

"Kyalami accueillerait volontiers à nouveau la Formule 1", explique Christo Kruger, porte-parole du circuit, à F1 Fanatic. "Nous pensons qu'il y a un patrimoine que nous aimerions voir revenir. Je pense également que le continent africain mérite d'avoir à nouveau un Grand Prix de Formule 1. Mais les coûts prohibitifs pour accueillir la F1 sont vraiment un cauchemar. Ce n'est tout simplement pas faisable financièrement avec la structure actuelle de la Formule 1."

"Kyalami est toujours là avec ses infrastructures, et nous sommes prêts à entrer en négociations et discuter d'évolution ou d'un changement pour être aux normes de la Formule 1. C'est un circuit avec le Grade 2 FIA actuellement, nous le ferons évoluer au Grade 1 mais il faut un engagement sur le long terme pour la Formule 1 en Afrique du Sud. Mais nous n'avons pas les moyens financiers pour promouvoir une course de Formule 1." 

Disputé le 14 mars 1993, le dernier Grand Prix d'Afrique du Sud avait été remporté par Alain Prost, l'année de son dernier titre mondial décroché avec Williams-Renault. Le Français avait devancé Ayrton Senna et Mark Blundell.