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Les duels entre coéquipiers après le GP de France

Le premier quart du championnat est d'ores et déjà passé et nous avons choisi cette première étape pour nous arrêter sur les performances des pilotes au sein de chaque équipe MotoGP.

Les duels entre coéquipiers

Camille De Bastiani

Nous avons choisi de mettre en regard les résultats des différents binômes en attribuant un point à chaque pilote ayant fait mieux que son coéquipier au classement des Grand Prix, en qualifications et dans la hiérarchie des meilleurs tours de chaque course. Certains déséquilibres notables en ressortent, tandis que d'autres situations sont un peu plus équilibrées.

Chez Repsol, la domination d'un Marc Márquez particulièrement à l'aise est évidente, face à un Jorge Lorenzo encore en phase d'adaptation. Si celui-ci obtient un point dans ce "duel", c'est uniquement pour avoir abandonné plus tard que le numéro 93 à Austin. De même chez Aprilia, c'est en ralliant l'arrivée au Texas alors qu'Aleix Espargaró abandonnait qu'Andrea Iannone a obtenu deux points (un pour le résultat de la course, l'autre pour son meilleur temps). Lui aussi nouveau venu dans son équipe, KTM, Johann Zarco subit une confrontation comparable avec son coéquipier, Pol Espargaró, à qui il n'enlève qu'un point pour avoir signé un meilleur temps que le sien (pour trois centièmes) lors de la course du Qatar.

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Deux des rookies de la catégorie reine subissent eux aussi la comparaison. D'un côté, Joan Mir chez Suzuki, qui n'a réussi à devancer son coéquipier Álex Rins que lors des qualifications mouvementées du Grand Prix de France. De l'autre, Pecco Bagnaia chez Pramac, qui a fait mieux que Jack Miller lors de qualifications particulièrement réussies en Espagne.

Fabio Quartararo n'a quant à lui pas à rougir de son début de saison chez Petronas, loin s'en faut. Bien qu'il ait été battu par Franco Morbidelli quatre fois sur cinq en course, sa pole position (Espagne) et ses deux meilleurs temps (Qatar et France) traduisent des performances pures pour le moins prometteuses. Quant à Miguel Oliveira, chez Tech3, il est le seul rookie à faire mieux que son coéquipier, Hafizh Syahrin, qui ne l'a devancé que de justesse dans deux meilleurs temps en course (38 millièmes en Espagne et six en France) et à l'arrivée du GP de France à la suite de la pénalité reçue par le Portugais.

Au sein de l'équipe officielle Ducati, c'est clairement Andrea Dovizioso qui a pris l'avantage sur Danilo Petrucci à ce stade, l'ayant systématiquement battu en course et trois fois sur cinq en qualifications. Chez Yamaha, l'avantage revient à Valentino Rossi, avec pour seul faux-pas notable le Grand Prix d'Espagne où Maverick Viñales a pris le dessus en qualifications comme en course. Chez LCR, Cal Crutchlow domine en performances pures, mais paye le prix de son faux départ en Argentine et de sa chute au Texas. Enfin, dans le team Avintia, c'est Tito Rabat qui a l'avantage sur Karel Abraham bien que celui-ci l'ait devancé trois fois sur cinq en qualifications et une fois en course.

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Avec le Grand Prix d'Italie cette semaine, le MotoGP disputera sa sixième manche d'une saison qui en comptera 19. Autant dire que la route est encore longue et ces rapports de forces ont tout le temps d'évoluer dans les semaines et mois à venir…

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