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Grosjean utilisait le système de freinage illégal chez Lotus

Le système de répartition de freinage qui a provoqué la disqualification des Renault à Suzuka était déjà utilisé par l'écurie d'Enstone lorsqu'elle appartenait à Lotus... en 2015 !

Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Sutton Motorsport Images

Le système de freinage illégal de Renault

Le système de répartition de freinage utilisé par Renault a provoqué la disqualification de Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg au Grand Prix du Japon 2019.

Au cœur des discussions depuis la disqualification de Renault au Grand Prix du Japon, le système de répartition de freinage du constructeur français était utilisé de longue date. Cyril Abiteboul l'a lui-même confirmé sans pour autant donner de précisions, se contentant de confirmer qu'il existait avant cette saison. Mais cela remonterait en fait beaucoup plus loin, puisque Romain Grosjean affirme l'avoir utilisé chez Lotus en 2015... avant que Renault ne rachète l'écurie d'Enstone ! Le recours à cette "aide au pilotage", puisque les commissaires de Suzuka ont considéré ce système comme tel pour expliquer leur décision, tout en l'estimant conforme au Règlement Technique, permettait de soulager le pilote de certaines manipulations au volant.

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Dans le paddock de Mexico, Romain Grosjean a été interrogé sur le fait d'avoir utilisé ce système lorsqu'il courait pour Lotus. "Je l'ai peut-être fait. Oui", a répondu le Français, à qui la question de la légalité du procédé à l'époque a également été posée. "Disons que j'ai demandé plus tard à ce qu'il soit reproduit, et ils n'ont pas voulu le faire. C'était pourtant bien."

Utilisé de longue date, le système installé sur la Renault R.S.19 – et donc ses devancières – n'avait jamais fait l'objet de suspicions jusque-là. Mais c'est l'écurie Racing Point qui a jeté un pavé dans la mare en portant réclamation à Suzuka, décidant de procéder de la sorte après avoir vu la FIA lui interdire de monter un système similaire sur sa monoplace. Renault n'avait jamais sollicité la FIA sur ce point, se disant convaincu de sa légalité depuis un long moment.

"Ils leur ont clairement donné une pénalité car ça procurait un avantage", considère pour sa part Lance Stroll. "Cependant, je n'en connais pas les tenants et aboutissants, ni à quel point ils l'utilisaient, ou ce que ça valait sur un tour, le rythme que ça permettait de trouver. Mais je sais qu'ils les ont pénalisés pour une bonne raison. Il y a vraiment beaucoup de travail à faire pour le pilote, en changeant la répartition du freinage tout au long d'un Grand Prix, et si vous pouvez éviter ça, c'est vraiment une aide."

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

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