Un deuxième run "raté" prive Zarco de la deuxième ligne

Johann Zarco était en colère à l'issue des qualifications au Grand Prix d'Aragón, estimant qu'il avait le potentiel pour faire mieux que sa dixième place.

Johann Zarco, Pramac Racing

Johann Zarco, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco n'a pas vécu un samedi facile sur le MotorLand Aragón. Quatrième au cumul des deux premières séances, le pilote Pramac a été éjecté du top 10 dans la matinée et il a dû passer par la Q1. Facile leader de cette phase des qualifications, Zarco a accédé à la deuxième partie mais il n'a pu prendre que la dixième place, à cause d'un dernier relais en dessous de ses attentes.

"Je suis un peu déçu, en colère quant à la fin des qualifications car j'ai complètement raté le dernier run avec le pneu neuf", reconnaît le Français. "Pareil qu'à Silverstone. [...] Dans le seul tour où j'ai pu attaquer, j'ai fait une erreur. Je suis très en colère à ce sujet, car c'est exactement la même erreur qu'à Silverstone en qualifications, quand on a le potentiel de faire une deuxième ligne et qu'on la manque. Le premier sentiment est une grande colère."

"Mais en EL4, en Q1 et au début de la Q2, nous avons retrouvé de la sensation. J'ai pris du plaisir sur la moto cet après-midi, car les choses se passaient plutôt bien pour moi. Pour cette raison, je dois être content et me tourner vers demain pour accroître cette sensation qui revient. J'ai juste manqué le dernier run, j'ai perdu peut-être quatre places en qualifications, mais si je pense à ce sentiment que nous retrouvons, je dois juste me tourner vers demain et garder cette concentration et cette colère pour demain."

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Les pilotes Ducati ont signé les meilleures temps en qualifications et les Desmosedici ont pris la moitié des places dans le top 10. Cette domination semble également se confirmer en rythme de course puisque Pecco Bagnaia s'est dit satisfait de la dégradation de ses gommes. Zarco est impressionné par le rythme des machines italiennes mais il se méfie aussi de Marc Márquez, Fabio Quartararo et Joan Mir.

"C'est vrai que Miller a super bien attaqué, il a encore confirmé un beau tour. Et Bagnaia a eu la confiance qu'il recherche à chaque fois, cette apothéose presque, parce que vu le chrono, j'irais presque jusqu'à dire que c'est un feeling d'apothéose et de bonne alchimie avec la moto. Même Marc Márquez, sa moto marche bien, il y a Martín derrière, ça peut rendre le job difficile pour Fabio. C'est clair qu'au niveau moteur, on a cet avantage. Est-ce qu'elles sont favorites ? Dur à dire, parce que la course est longue, parce que je pense aussi que Mir peut être très fort aussi. Mais sur le début de course, on aura l'avantage, ça c'est quasi sûr."

À titre personnel, Zarco a l'espoir de se rapprocher des premières places, chose qui ne sera possible qu'avec une bonne gestion des pneus : "J'aimerais bien revenir dans les six premiers, ce serait une bonne chose. J'espère pouvoir vite toucher ces places-là et rester, garder du rythme. Après, les pneus vont se dégrader du premier jusqu'au dernier tour, je pense que ça va être très progressif – très dégressif, plutôt. [...] C'est ça le point d'interrogation pour demain. Mais ces EL4, quand même, m'ont déjà mis plus à l'aise que ce que j'étais".

Johann Zarco ne devrait pas ressentir de gêne physique. Vendredi, le pilote Pramac a confié qu'il souffrait d'un arm-pump à l'avant-bras droit et qu'une opération était possible après le GP des Amériques, mais il n'est pas limité depuis le début du week-end : "Ce qui est bien sur Aragón, c'est que l'avant-bras ne souffre pas. Je suis content de ne pas souffrir de ça. Ma sensation était bonne, je sens que je peux encore tenir. Jusqu'à quand, je ne sais pas, mais je peux encore tenir".

"Le circuit, sans doute, s'y prête mieux, mais là je roule sans douleur aux avant-bras. Donc non, le manque de perf sur la journée – et pareil encore en EL3, ça se joue à pas grand-chose, à quatre dixièmes. Et puis je suis onzième, on dit que c'est une mauvaise journée ! C'est là où on va pouvoir relativiser et se dire 'non, ce n'est pas une mauvaise journée'. L'après-midi, les sensations étaient bien meilleures, on a retouché des choses intéressantes en termes de feeling. J'ai eu plus de facilité sur la moto, plus de feeling, moins de combat – et j'allais plus vite ! C'est de bon augure pour la course."

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Avec Benjamin Vinel

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