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Miller : "C'est juste une mauvaise passe, on est tous humain"

L'Australien a touché le fond en Autriche, en terminant en 18e position. Un nouvel épisode d'une mauvaise série qui dure désormais depuis le Mugello.

Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller, Pramac Racing
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Jack Miller, Pramac Racing, Nieto
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Jack Miller est dans le creux de la vague, et cela s'est encore confirmé lors de la dernière manche disputée en Autriche. Pourtant, le tracé du Red Bull Ring était de nature à le remettre en selle, lui qui n'est plus entré dans le top 10 depuis Assen.

Que semble loin sa performance du Mans, où l'Australien avait fait feu de tout bois pour signer une quatrième place étincelante. Mais la confiance tient à peu de choses, d'autant plus pour les pilotes, qui évoluent constamment sur un fil.

Dans le cas de Miller, une chute au Mugello suivie d'un problème technique en Catalogne a suffi à le mettre sur une pente savonneuse, de laquelle il éprouve depuis les pires difficultés à s'extraire.

Dès la première journée, le numéro 43 se montrait pessimiste, et pestait contre les lacunes de sa machine. "On a eu du mal avec les réglages électroniques ce matin, il me manquait de l'accélération en sortie des virages lents, le contrôle de wheeling se coupait trop pour moi", énumérait-il ainsi vendredi soir, avec une amertume qu'on lui connaît peu.

Problème de boîte en qualifications

Mais ce n'était que le début des soucis, qui allaient par la suite gagner en envergure. La séance de qualifications fut ainsi une véritable galère pour l'Aussie, victime d'un problème de boîte, qui l'a contraint à se raviser sur sa seconde moto, dépourvue de réglages idoines.

Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Miller avait été contraint de participer à la Q1, après s'être montré peu performant lors des EL1 le vendredi matin. Résultat : 16e sur la grille. C'est bien simple, le pilote Pramac n'a plus intégré la Q2 depuis le Mugello début juin.

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Pourtant, sa hargne a semblé opérer, tout du moins lors des premiers tours de course, lorsqu'il est parvenu à prendre la roue de pilotes jusqu'ici plus rapides que lui. "J'ai pris un départ correct, et dans les premiers tours j'ai pu porter quelques belles attaques", se remémore-t-il. "Ensuite j'ai été dans le bon groupe durant une quinzaine de tours, avec Dani, Zarco et Vale, et j'étais plutôt à l'aise."

Une joie de bien courte durée, puisque passée la mi-course l'Australien fut la proie d'un pneu avant capricieux, au comportement piégeur. "Dans le 15e tour, j'ai manqué un freinage", explique-t-il. "Je n'ai pas du tout été en mesure d'arrêter la moto, je suis parti large et dans les graviers. Je suis revenu, j'ai essayé de reprendre le rythme, et je n'étais pas trop mal mais ensuite je n'ai fait qu'enchaîner les erreurs. Quand nous avons regardé les données, on a vu que la température et la pression des pneus étaient bien trop élevées. C'est la conséquence de mes freinages trop tardifs. J'avais le médium, comme beaucoup d'autres. Mais comme je l'ai dit, j'avais 2,2 bars sur l'avant et 107°C, et c'était plus dur que le pneu arrière, ce qui est anormal. J'ai essayé de corriger cela en freinant avec l'arrière, mais je ne faisais que glisser."

Douze points, c'est le bilan comptable sur les six dernières courses de Miller, là où son coéquipier Petrucci, certes sur une GP18, en a inscrit 51. Malgré cela, l'Australien ne perdait pas espoir dimanche au moment d'envisager la dernière partie de la saison.

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"On est dans un moment difficile, mais j'espère bien qu'on va finir par voir la lumière au bout du tunnel", a-t-il ainsi concédé, sans toutefois parvenir à mettre le doigt sur un domaine particulier qui pécherait sur sa machine.

Une mauvaise passe qui porte atteinte à la confiance

"C'est juste une mauvaise passe, on est tous humain. Si je pouvais mettre cela sur le compte d'une chose en particulier, je pourrais régler le problème, mais ce n'est pas le cas. Tout ce que je peux dire c'est que je regarde dans tous les domaines. Je ne peux pas vous dire d'où ça vient. Au niveau des sensations avec la moto, on était bien jusqu'au Mugello, et ensuite après le crash là-bas, le problème technique que j'ai eu à Barcelone a sapé ma confiance."

Plusieurs séances d'essais sont prévues avant et après Silverstone. Autant de possibilités de trouver le loup qui sévit sur la Desmosedici de Miller, qui en attendant d'avoir résolu ses problèmes doit composer avec la pression de son entourage et les questions soulevées par ses récents résultats.

"C'est stressant parce que beaucoup de personnes posent des questions à ce sujet", reprend-il. "Mais de mon point de vue on est toujours dans le coup, et je suis avec les mêmes personnes qu'au début de la saison, et on travaille aussi dur si ce n'est plus dur. C'est juste une mauvaise passe. C'est ce qui arrive dans la vie et en compétition cela arrive plus que dans d'autres boulots. On va s'en sortir, je suis très motivé et je veux revenir à mon meilleur."

Avec Michaël Duforest

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