Mir ne s'inquiète pas, Rins "un peu à la limite"

Joan Mir et Álex Rins ont des avis différents au terme du premier jour du Grand Prix d'Espagne, l'un ayant un bon feeling quand l'autre manque de ressenti avec l'avant. Tous deux devront quoiqu'il en soit travailler pour les qualifications.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Álex Rins et Joan Mir ont démarré le Grand Prix d'Espagne aux avant-postes en offrant un doublé à Suzuki dès les EL1. Plus à l'aise que son coéquipier, Mir a conclu avec le meilleur temps, tandis que Rins s'est hissé au second rang au drapeau à damier. En EL2, le Champion du monde 2020 semblait suivre la même dynamique mais s'est finalement retrouvé hors du top 10 en raison d'une erreur dans les derniers tours, tandis que Rins a pris la huitième place.

"L'équipe m'a dit de rentrer au box et j'ai voulu faire deux tours de plus pour avoir plus de feeling avec le pneu medium, et du coup je n'ai plus eu que deux tours pour mon time attack quand je suis ressorti. Le premier a été pour bien tout chauffer et préparer, et puis j'ai élargi dans le deuxième. Ensuite la séance était terminée", a expliqué Mir.

Malgré sa 12e place finale qui le place pour le moment hors de la Q2, il se montre confiant pour parvenir à se classer parmi les 10 premiers en EL3 : "Je sais que le plus important le premier jour est d'avoir un bon feeling, c'est pourquoi je suis resté en pneus medium. Je suis très content de mon feeling et de mon rythme. Bien sûr, on peut progresser mais on est parmi les plus forts. On va voir ce qu'on pourra faire demain. Ça sera important de faire un bon temps en EL3 et ensuite de travailler pour la course."

"C'est toujours très important d'être dans le top 10 car les conditions peuvent changer. Il semble que la météo sera bonne demain. Normalement, c'est en EL3 qu'on peut faire un meilleur chrono grâce aux températures. Sur cette piste quand il fait plus frais il y a plus d'adhérence. Je ne suis pas inquiet car je sais qu'on a la vitesse pour être rapide. Bien sûr, ce qui est arrivé dans les deux derniers tours, ce n'est pas la façon de procéder mais c'est comme ça et le plus important est le rythme."

Rins n'a pas encore confiance "à 100%"

Álex Rins

Álex Rins

Si Rins est parvenu à se hisser dans le top 10, il reconnaît avoir piloté "un peu à la limite" : "J'ai un peu de mal en entrée de virage. J'ai une bonne trajectoire, j'arrive bien à réduire la vitesse de la moto, mais je n'ai pas encore confiance à 100%. Au final on a une bonne traction et on peut gérer la sortie de courbe quand la roue avant se lève, mais il nous manque ces bonnes sensations au freinage qu'on a perdues en EL2."

Malgré un solide run de dix tours consécutifs, il s'est retrouvé pénalisé par les nombreuses tâches d'humidité qui apparaissaient dans certains virages. "Ça peut être la raison, je pense que la piste n'avait pas assez d'adhérence, c'est ce que j'ai ressenti, mais les autres ont été très rapides", a-t-il reconnu.

Le #42 point particulièrement du doigt Fabio Quartararo, dominateur en ce premier jour à Jerez, et qui sera "très difficile à arrêter" selon lui, le Français ayant "toujours été rapide sur ce circuit". Il compte néanmoins sur la marge d'amélioration dont il dispose pour rester en Q2 demain et ne pas réitérer la qualification désastreuse du Portugal, qui l'avait vu s'élancer avant-dernier sur la grille. Malgré une remontée impressionnante jusqu'au quatrième rang, l'Espagnol espère que cette situation "ne se reproduira pas".

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