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Newey : Vettel est sujet à des "erreurs stupides"

Adrian Newey évoque la force de travail et d'auto-critique du pilote allemand, mais également sa tendance à commettre des erreurs lorsqu'il est sous pression.

Sebastian Vettel, Ferrari SF-71H bloque une roue et percute Valtteri Bottas, Mercedes-AMG F1 W09

Sebastian Vettel, Ferrari SF-71H bloque une roue et percute Valtteri Bottas, Mercedes-AMG F1 W09

Mark Sutton / Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, et le troisième, Sebastian Vettel, Ferrari, sur le podium
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Sebastian Vettel, Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+, et Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, dans le Parc Fermé à la fin de la course
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H fait un burnout après son contact avec Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H en tête-à-queue après un contact avec Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 alors que Lance Stroll, Williams FW41, Sergey Sirotkin, Williams FW41 passent
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H

La situation au championnat entre Lewis Hamilton et Sebastian Vettel a connu un tournant lors des deux derniers Grands Prix, remportés par le Britannique face à des Ferrari pourtant désignées favorites. Avec désormais 40 points d'avance, le pilote Mercedes se retrouve dans une position confortable avant les six derniers Grands Prix, bien qu'elle soit loin d'être une garantie.

Depuis Monza, Sebastian Vettel concentre les critiques et les remarques concernant ses erreurs trop souvent répétées. Un sujet qui fait parler y compris ceux qui ont longuement côtoyé le quadruple Champion du monde, tandis que Hamilton, tout en rappelant à quel point la pression est mise sur les pilotes, n'a pas manqué de rappeler qu'il était parvenu – jusqu'à présent – à se tenir à l'écart de ce genre d'erreurs cette saison.

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Pour Adrian Newey, l'effet de la pression sur un pilote comme Vettel n'est pas une surprise. Tout en se montrant dithyrambique au sujet de celui avec qui Red Bull a conquis quatre titres mondiaux entre 2010 et 2013, le directeur technique de l'écurie de Milton Keynes connaît la principale faiblesse de l'Allemand.

"Sebastian travaille incroyablement dur, et quasiment personne n'est plus critique que lui envers lui-même", fait remarquer Adrian Newey dans les colonnes de Bild am Sonntag. "S'il a une faiblesse, c'est qu'il peut commettre des erreurs stupides dans le feu de l'action. S'il est en tête, il est presque imbattable."

"Mais les gens gèrent la pression différemment. Dans la voiture, il n'est pas responsable seulement de lui-même, mais de toute l'équipe. Certains pilotes ne sont pas dérangés par ça, comme les Finlandais. Mais il y en a d'autres qui ressentent vraiment le poids de la pression sur eux au terme d'un Championnat du monde. Plus un pilote travaille dur, plus il ressent la pression. C'est particulièrement vrai pour Seb. S'il parvient à gérer ça, il a encore besoin d'au moins un abandon de Lewis. Sinon, ça va être sacrément dur."

Pour Zanardi, le championnat est plié

En Italie, mais surtout à Singapour, la manière dont Mercedes a retourné à son avantage une situation qui, sur le papier, lui était défavorable, a impressionné. Sur le plan comptable, le break a été fait et place une pression encore plus grande sur Ferrari. La Scuderia est désormais dans une situation difficile, et pourrait s'en mordre les doigts alors que la SF71H est considérée comme la meilleure monoplace du plateau désormais.

Pour Alex Zanardi, observateur assidu des performances de l'écurie de Maranello, il se pourrait même que la messe soit déjà dite.

"Ce n'était qu'un Grand Prix, mais il a reflété la situation de la saison", estime le pilote italien, interrogé après Singapour par La Gazzetta dello Sport. "Après Monza, tout le monde avait l'impression qu'une victoire arrangerait les choses. Mais Lewis a enfoncé tout le monde avec une performance parfaite, presque poétique."

"On a pu voir sur le visage de Seb que le pouvoir avait changé de camp. Sur le plan purement mathématique, Ferrari peut encore y croire. Mais de manière plus réaliste, c'est Hamilton qui domine."

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