Ocon revient sur l'échange radio tendu avec Renault en fin de GP
Esteban Ocon est revenu après le GP d'Italie 2020 sur l'échange radio tendu avec le muret des stands Renault, et notamment Cyril Abiteboul, juste après la fin de la course à Monza.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Esteban Ocon a terminé huitième du Grand Prix d'Italie 2020. Le Français était en lice pour la septième place juste derrière son équipier Daniel Ricciardo mais a dû céder dans les derniers tours face à Lewis Hamilton. Juste après avoir franchi la ligne d'arrivée, le #31 a été félicité pour sa bonne course par son ingénieur, début d'un échange qui a tourné court.
Ocon souhaitait en effet mettre en avant ce qui avait été, selon lui, une opportunité manquée mais le staff Renault, Cyril Abiteboul en tête, ne voulait pas que cela soit discuté en public. Voici l'échange dans son intégralité :
Mark Slade : "OK Esteban, boulot fantastique, boulot fantastique. Bien joué mon gars, 8e après être parti 12e, ce n'est pas mal du tout. Daniel 6e. De nouveau de bons points pour l'équipe. Bien joué, mon pote."
Esteban Ocon : "Ouais, compris. Je ne suis pas d'accord, je pense que nous avons complètement manqué cette course. Il y avait une immense opportunité..."
MS : "OK, ne dis rien à la radio, s'il te plaît. Ne dis rien. Nous en parlerons dans le bureau, merci."
EO : "Non, on doit regarder en face..."
MS : "S'il te plait ! Ne parle pas..."
EO : "...la réalité..."
Cyril Abiteboul : "Esteban, ce n'est pas l'endroit !"
EO : "OK, compris."
Interrogé à froid sur ce moment de tension, Ocon a mis de l'eau dans son vin et juge que le déroulé de la course de Renault a plus reposé sur un manque de réussite que sur une mauvaise gestion de la part de l'écurie française. "Je pense qu’en réexaminant les choses, c’est juste la chance qui n’était pas de notre côté aujourd’hui. Je pense qu’en termes d’exécution et de prise de décisions, nous avons fait ce qu'il fallait."
"Évidemment, si nous étions restés en piste, et avions eu le Safety Car, des choses auraient pu se passer… Mais, tout bien considéré, si le drapeau rouge n’était pas intervenu [dans ce cas de figure], nous aurions perdu du temps, donc en réexaminant… Ouais, c’était une bonne course globalement. C’est dommage que nous soyons rentrés dans ces circonstances, mais ces choses arrivent. La chance va tourner."
Le tournant majeur de l'épreuve aura en effet été l'abandon de Kevin Magnussen suivi par la fermeture de la voie des stands, qui a non seulement piégé Hamilton, alors large leader, mais également regroupé le peloton avant de procéder aux arrêts une fois le feu vert affiché. Sur la relance, le drapeau rouge brandi suite à l'accident violent de Charles Leclerc a permis aux pilotes qui s'étaient arrêtés tôt ou à ceux qui ne s'étaient pas arrêtés de conserver leur position au moment du second départ.
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