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Le MotoGP écarte l'option des week-ends de 2 courses

Parmi les nombreuses idées qui ont été avancées pour comprimer la saison MotoGP dès qu'elle pourra commencer, courir deux courses au cours d'un même week-end est l'une de celles qui rencontrent le plus d'approbations. Et pourtant, la Dorna n'envisage pas cette option.

Marc Marquez, Repsol Honda Team, au départ de la course

Marc Marquez, Repsol Honda Team, au départ de la course

Gold and Goose / Motorsport Images

Depuis les premières annonces de reports de Grands Prix en raison de la pandémie due au coronavirus, des idées, plus ou moins réalistes, ont commencé à émerger pour tenter de comprimer autant que possible un championnat dont la date de départ ne cesse d'être repoussée. L'une des options les plus populaires parmi les fans − et même auprès de certains pilotes, comme Valentino Rossi − concerne la possibilité de disputer deux courses le même week-end, une formule qui a fait la distinction du WorldSBK depuis sa création.

Mais en dépit de l'enthousiasme de certains sur le sujet, le dernier mot quant aux modalités grâce auxquelles le MotoGP pourra sauver sa saison reviendra à la Dorna. Or, bien que le promoteur du championnat n'ait exclu aucun scénario au début de la crise, l'option de disputer une double course n'est désormais plus envisagée.

"Cette possibilité ne nous sert à rien", a fait savoir Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports, à la chaîne de télévision espagnole Teledeporte. "Le promoteur qui a une course est déjà assez stressé comme ça, il ne va pas payer pour avoir deux courses, et les télévisions non plus."

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Manel Arroyo, directeur exécutif de la société et également responsable de la diffusion télévisée du MotoGP, a exprimé la même opinion et écarté cette hypothèse. "Nous ne l'étudions pas, c'est juste un énième article, c'est juste de l'imagination", a-t-il fait savoir dans une interview avec Catalunya Rádio. "Faire deux courses le même week-end ne mène nulle part. De plus, le championnat, les équipes et les motos elles-mêmes sont faits pour un type de compétition, avec une course de 45 minutes le dimanche. Changer cela n'est pas facile d'un point de vue technique. Ce ne serait évidemment pas impossible, mais cela ne nous apporterait rien."

Trop tôt pour définir un nombre de courses

"Une des caractéristiques de ce championnat est de visiter différents pays et différents circuits, comme nous l'avons fait habituellement", ajoute Manel Arroyo, qui refuse à ce jour de définir un nombre minimum de courses comme objectif pour la saison 2020. "Quand nous saurons quel jour nous pourrons commencer, nous saurons combien de week-ends nous avons jusqu'à Noël pour courir. Ceci en tenant compte, bien sûr, des besoins logistiques. Logiquement, nous ne pouvons pas nous attendre à avoir une course chaque week-end jusqu'à la fin de l'année, c'est évident. Mais lorsque nous connaîtrons le jour où nous pourrons commencer, nous saurons s'il y aura dix, 16 ou huit courses. Le dire maintenant serait très aventureux."

Une chose semble toutefois certaine : le MotoGP ne s'arrêtera pas à ce qui était jusqu'à présent une obligation pour que la saison soit validée, à savoir organiser un minimum de 13 courses. "Ce sera un championnat du monde, nous sommes d'accord avec la FIM et les équipes. Nous avons toujours été d'accord, et de toute façon il n'est écrit nulle part que nous devons faire 13 courses. Il y a des contrats, mais cela ne signifie pas que, si nous faisons moins de courses, il n'y aura pas de champion", assure Manel Arroyo.

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Les sept premières courses du calendrier ayant été annulées ou reportées, c'est au Grand Prix d'Allemagne, du 19 au 21 juin, qu'est fixé désormais le début du championnat. "Pour l'instant, on pourrait dire que nous n'avons pas de calendrier. Nous devons être honnêtes, si les Grands Prix n'ont pas encore été officiellement reportés, c'est parce que les promoteurs nous demandent certaines conditions, car dans leur pays les circonstances existent pour annuler le Grand Prix", admet Arroyo.

"Cependant, nous avons tous à l'esprit que les courses de juin sont un peu précipitées", poursuit-il. "J'aimerais que les conditions soient remplies. Il reste encore beaucoup de temps avant juin. La machine est parfaitement préparée pour que l'on puisse démarrer du jour au lendemain, mais cela ne semble pas devoir se produire. Cependant, j'insiste : j'espère que la situation changera rapidement, que nous sortirons de ce cauchemar que nous sommes en train de vivre et que nous pourrons aller en Allemagne en juin."

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