Ricciardo était "préoccupé" par la "culture" de Red Bull

Daniel Ricciardo a expliqué qu'une des raisons de son départ de Red Bull était sa "préoccupation" face à la culture de l'équipe autrichienne.

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing

Photo de: Erik Junius

Le départ de Daniel Ricciardo de chez Red Bull fin 2018 a fait l'objet de nombreuses théories mais l'Australien n'a jamais clairement établi les raisons exactes de son choix de s'émanciper de la marque qui l'a formé et lui a mis le pied à l'étrier en Formule 1. Il avait d'abord débuté chez HRT en 2011 avant d'être placé dans la couveuse Toro Rosso jusqu'en 2013 pour finalement rouler dans l'écurie-mère, Red Bull Racing, où il a remporté sept Grands Prix entre 2014 et 2018.

Toutefois, courant 2018, il a décidé de rejoindre Renault à la fin de son contrat, équipe avec laquelle il a couru jusqu'à l'an passé. Il est désormais au volant d'une McLaren mais connaît un début de saison 2021 difficile. Globalement, depuis son départ de Red Bull, Ricciardo joue rarement le podium à la régulière, même s'il est monté deux fois sur la boîte en 2020 avec le Losange.

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En dépit d'une communication relativement opaque sur son choix de quitter la firme autrichienne, certaines déclarations ont laissé entendre qu'il craignait que Max Verstappen ne devienne le centre de gravité de l'équipe, où il aurait alors eu du mal à s'épanouir, mais aussi qu'il croyait peu dans le projet Honda. Toujours est-il que chaque entretien sur le sujet est potentiellement un moyen de lever un peu plus le voile sur cet épisode qui n'a pas livré tous ses secrets.

Interrogé dans le cadre de la chaîne Optus sur YouTube sur l'importance de la culture d'équipe au moment de choisir pour qui rouler, Ricciardo a répondu : "La culture est une chose très importante. Car la culture dicte votre bonheur, vos émotions, votre plaisir, votre sentiment d'appartenance."

"Je pense qu'il y avait tout un tas de petites raisons qui m'ont donné l'impression que quitter Red Bull ou m'éloigner de Red Bull était la bonne chose à faire à ce moment-là. J'étais en quelque sorte préoccupé par la culture [de l'équipe], mais aussi de ce que serait ma place dans cette culture à l'avenir. Je sentais que j'allais devenir un peu plus frustré, probablement plus passif, [quand] tout est juste un peu trop facile. Donc ça a joué un grand rôle, absolument."

Il reconnaît toutefois que d'autres peuvent s'épanouir dans un tel environnement et qu'il s'agit avant tout d'agir pour soi. "[Il s'agit de] ce qui fonctionne pour vous, et c'est tellement important. Je pense que les gens en général ne doivent pas avoir peur de se placer en premier."

"Il n'y a pas de mal à être égoïste, surtout lorsqu'il s'agit de votre carrière et de ce qui sera éventuellement une grande partie de votre vie. Vous devez faire ce qui vous semble bon pour vous, et cela peut ne pas être la même chose que la personne d'à côté."

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