Rins : "Ils jouaient avec moi dans les lignes droites"

Le pilote Suzuki, bien que quatrième à l'arrivée, ne cachait pas une pointe de déception en raison notamment de son manque de vitesse en ligne droite.

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Pour Álex Rins, la saison 2019 aura commencé comme celle de 2018 s'est terminée : par une frustration. Lors du Grand Prix de Valence l'an dernier, l'Espagnol était passé tout près de la victoire avant l'interruption de la course par drapeau rouge en raison des conditions météo.

Cette fois-ci, c'est sa performance globale sur l'ensemble de la course qui suscite de la déception chez le pilote Suzuki. Pourtant, l'écart est faible avec le vainqueur de l'épreuve, Andrea Dovizioso : moins d'une demi-seconde, épilogue par ailleurs d'une très belle remontée depuis la dixième place sur la grille.

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Une première occasion de victoire manquée

Mais alors que tout le monde le voit signer son premier succès en MotoGP cette saison et qu'il semblait avoir l'opportunité d'atteindre cet objectif dès le Qatar, les sentiments de Rins restaient mitigés après la course.

"Lorsque je me suis arrêté, après la course, j’étais frustré car je pense que j’avais le potentiel pour gagner", a-t-il expliqué après-coup. "Mais quoi qu’il en soit, cela arrive parfois. Nous avons des points forts, comme une très bonne vitesse de passage en courbe, et des points faibles, comme notre vitesse de pointe en ligne droite."

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Le numéro 42 se voulait tout de même philosophe, arguant que chacun avait ses propres forces et faiblesses à Losail, et que le circuit qatari n'était peut-être pas le plus idoine pour mettre en avant toutes les qualités de sa GSX-RR. "Ducati a, par exemple, une bonne vitesse et un bon freinage, mais un passage en courbe plus lent. C’est la vie, non ?" a-t-il lancé. "Je reste très content, je ne me plains pas. Nous savions, avant de prendre le départ, que cette piste serait dure pour nous. Ce qui est important c’est que nous ayons fait une course incroyable, doublé plein de pilotes et que j’aie beaucoup appris."

Manque de V-max

Le principal handicap des Suzuki et de Rins en particulier fut donc le déficit de vitesse en ligne droite. Un facteur fort préjudiciable à Losail même si vous êtes dotés d'un bon rythme de course, la faute au phénomène d'aspiration qui accentue les V-max lors des courses en peloton.

"J’étais très énervé sous le casque car j’avais un bon rythme de course, comme eux, j’ai bien géré mes pneus et j’ai terminé la course sur une bonne performance, mais ils jouaient avec moi dans la ligne droite", déplore Rins, qui a été visiblement sans défense dans certaines portions du circuit. "Mais parfois, c’est ainsi. À présent nous allons en Argentine, cela sera différent là-bas."

Avec Charlotte Guerdoux

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