Vettel surpris par l'accrochage avec Bottas
Prétendant à la victoire au Grand Prix de Hongrie, Sebastian Vettel a vu sa stratégie gâchée par un souci au stand, avant un accrochage avec Valtteri Bottas en fin de course.
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09 et Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Glenn Dunbar / Motorsport Images
Quatrième sur la grille de départ à l'issue de qualifications quelque peu décevantes, Vettel a fait le pari des pneus tendres pour son premier relais quand ses rivaux partaient en ultratendres. L'Allemand a doublé son coéquipier Kimi Räikkönen au premier tour avant d'hériter de la tête de la course quand ses adversaires sont rentrés au stand, maintenant pendant longtemps un écart de 13 secondes sur un Lewis Hamilton doté de gommes plus fraîches.
Vettel a effectué son changement de pneus après 39 tours et pouvait espérer menacer Hamilton pour la victoire, mais une légère perte de temps lors de son arrêt l'a vu reprendre la piste derrière un Valtteri Bottas aux enveloppes très usées, qu'il n'est parvenu à dépasser qu'à cinq tours du but pour la deuxième place.
"C'était une course difficile, nous étions un peu loin sur la grille par rapport à notre rythme, je pense que nous pouvions rester avec Lewis", commente le pilote Ferrari. "C'était un peu dur de savoir quand s'arrêter, nous avons eu un souci au stand et nous étions derrière Valtteri. Je savais d'entrée de jeu que je ne pourrais pas le dépasser directement, mais ses pneus étaient de moins en moins bons, j'étais plus rapide à la fin et j'ai pu le dépasser."
La manœuvre de Vettel sur Bottas, par l'extérieur au virage 2, s'est soldée par un accrochage dans lequel le Finlandais a endommagé son aileron avant en percutant son rival par l'arrière. "J'étais surpris car j'étais devant et j'essayais de protéger un peu la trajectoire puis je me suis fait toucher, et j'ai vu Valtteri avec Kimi dans mes rétroviseurs. Heureusement, pas de dégâts et nous avons pu continuer", conclut Vettel, qui accuse désormais 24 longueurs de retard sur Hamilton au championnat.
Arrivabene déçu par la pluie des qualifs
Quant au directeur d'équipe Maurizio Arrivabene, il déplore la pluie survenue lors des qualifications, reléguant les Ferrari en deuxième ligne alors que la SF71H avait clairement l'avantage sur piste sèche.
"C'était difficile. Hier, malheureusement, il a plu au mauvais moment, mais la pluie fait partie du sport auto", commente l'Italien. "En Belgique, les risques de pluie sont plus importantes, nous devons être préparés. L'équipe s'améliorait par rapport au début de l'année sous la pluie donc je pense que ça va. Le plus important est de profiter du résultat d'aujourd'hui même si nous n'avons pas gagné, de travailler avec du plaisir et de la détermination, puis on verra en Belgique."
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