Le Grand Prix de Turquie menacé d'annulation ?

La Formule 1 étudie l'impact potentiel sur le GP de Turquie de la décision du gouvernement britannique de placer le pays sur sa liste rouge concernant le COVID.

La piste

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Mark Sutton / Motorsport Images

Le Grand Prix de Turquie, qui doit se tenir du 11 au 13 juin sur le tracé d'Istanbul, pourrait poser problème. En effet, après une décision prise par le Royaume-Uni ce vendredi, la Turquie rejoindra la liste rouge des pays touchés par le COVID dans quelques jours.

Les voyageurs en provenance de ces états doivent obligatoirement se soumettre à une quarantaine de 10 jours s'ils ont visité l'un de ces pays dans les dix jours précédant leur arrivée sur le sol britannique. Plus complexe pour la F1 : les exemptions qui permettent au personnel des écuries et d'autres organisations liées à la discipline ne peuvent pas s'appliquer aux pays figurant sur cette liste rouge.

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Cela aurait évidemment un impact majeur sur les sept écuries basées en Grande-Bretagne ainsi que sur une partie du personnel de la F1 elle-même et de la FIA. À la suite de l'annonce, un porte-parole de la discipline a déclaré : "Nous avons pris connaissance de l'annonce faite par le gouvernement britannique concernant les restrictions de voyage pour la Turquie et nous évaluons la situation et fournirons plus de détails dans les prochains jours."

Même si la liste rouge est mise à jour régulièrement par le Royaume-Uni, la F1 ne peut pas se permettre d'attendre très longtemps avant de prendre une décision sur la tenue ou non de l'épreuve, pour d'évidentes raisons logistiques. Il faut noter que ce placement de la Turquie sur liste rouge pourrait également avoir un impact significatif sur la finale de la Ligue des Champions de football qui doit se tenir à Istanbul le 29 mai ; le match opposant Manchester City et Chelsea pourrait ainsi être déplacé en Angleterre.

La Turquie n'a que récemment été ajoutée au calendrier F1 après l'annulation du Grand Prix du Canada à Montréal. La course doit se tenir une semaine après le GP d'Azerbaïdjan à Bakou et se situe deux semaines avant deux nouvelles courses consécutives, en France et en Autriche, ce qui n'est évidemment sans poser problème car le fret doit pouvoir revenir aux usines entre-temps avant d'être envoyé dans l'Hexagone.

La Formule 1 dispose donc de peu de marge de manœuvre pour un éventuel remplacement. Parmi les options possibles : l'ajout d'une course supplémentaire au Castellet avant le GP de France ou l'avancement de la course française pour libérer une date pour une deuxième course à Spielberg, tout ceci créant alors quoi qu'il arrive trois GP consécutifs.

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