Vettel : Les difficultés de Ferrari sont surtout dues aux pneus

Sebastian Vettel pense que les difficultés de Ferrari à faire fonctionner ses pneus est le "facteur principal" du manque de performance de sa monoplace, plutôt qu'une faiblesse aérodynamique.

Sebastian Vettel, Ferrari SF90, devant Sergio Perez, Racing Point RP19, et Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Sebastian Vettel, Ferrari SF90, devant Sergio Perez, Racing Point RP19, et Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Simon Galloway / Motorsport Images

Vettel, qui avait loué les évolutions de Ferrari durant les essais, a terminé troisième à Bakou et accuse maintenant 35 points de retard sur le nouveau leader du Championnat, Valtteri Bottas. Motorsport.com lui a demandé si sa confiance au sujet des évolutions que Ferrari a apportées en Azerbaïdjan était toujours présente après la course.

"Absolument, je pense que c'était un pas en avant avec notre voiture, mais le facteur dominant est la manière dont nous semblons capables de comprendre ces pneumatiques", a-t-il déclaré. "Il y a beaucoup de performance en cela. Je pense que les difficultés que nous avons rencontrées ici et là, dans les virages lents, sont moins un problème d'adhérence qu'un problème de grip mécanique."

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"On a beaucoup travaillé [là-dessus] ces dernières semaines. Je suis sûr qu'une fois qu'on parviendra à tout mettre bout à bout, la voiture sera forte et nous serons bien plus dans la lutte. Mais pour l'instant, sur la moyenne des quatre premières courses, nous n'étions simplement pas assez rapides."

Sebastian Vettel a perdu du terrain sur les pilotes Mercedes durant le premier relais en pneus tendres, mais un arrêt au stand effectué plus tôt lui a permis de réduire l'écart et de se positionner à environ deux à trois secondes durant la majorité du reste de la course. Cependant, les difficultés de la Ferrari à exploiter ses pneus lui ont de nouveau porté préjudice après l'activation de la voiture de sécurité virtuelle, puisqu'il n'a pas réussi à remettre ses gommes médiums à température.

"Dans le premier relais, nous avons vraiment eu des difficultés à suivre, il était compliqué de trouver un rythme et difficile d'extraire du grip des pneus", poursuit l'Allemand. "Je m'attendais à ce que ce soit un après-midi long et difficile. Après l'arrêt, la voiture était assez bonne, j'ai pu attaquer et je suis resté avec eux."

"Les drapeaux bleus ne m'ont pas particulièrement porté chance, au niveau des endroits de la piste, j'ai vu Lewis avoir de bonnes aspirations avec des retardataires ici et là, mais ce sont des choses qui arrivent. Globalement, le second relais était meilleur pour nous, et lors du premier nous avons perdu toute possibilité de mettre la pression en début de course."

La Scuderia a en effet introduit sa première évolution de la saison en Azerbaïdjan, comprenant notamment un ensemble de déflecteurs revus et un aileron provoquant moins de traînée. Le directeur de l'équipe, Mattia Binotto, a tenu à assurer que le manque de fonctionnement des pneus n'est en aucun cas lié à cette mise à jour.

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"Cela n'a rien à voir avec les évolutions ou la performance globale de la voiture", a déclaré l'Italien. "Il est certain que la gestion des pneus n'est pas simple, ce circuit est très difficile à ce niveau à cause du faible niveau d'énergie que nous mettons dans les gommes. Il est compliqué de les mettre en températures, la fenêtre de fonctionnement est très petite, et je pense que ce n'est globalement pas simple de les gérer, mais ça n'a rien à voir avec les évolutions."

Amené à juger la performance de celles-ci, Binotto poursuit : "Les nouvelles pièces ont fonctionné comme prévu. C'est la toute première mise à niveau, d'autres sont également attendues dans les prochaines courses, donc nous ne nous arrêterons pas là et nous avons l'espoir de faire un meilleur boulot à l'avenir."

Charles Leclerc avait dominé les trois séances d'essais libres mais a eu un accident dans la deuxième partie des qualifications, tandis que Vettel n'a pas réussi à empêcher Mercedes de verrouiller la première ligne de la grille, pénalisé par un manque d'aspiration et par la chute des températures en piste. Pour Binotto, la position de ses pilotes sur la grille est ce qui a joué le plus grand rôle sur le résultat de la course.

"Je pense que nous avions une bonne voiture pour les qualifications, nous aurions potentiellement pu être en pole mais ça n'a pas été le cas, et la course est un problème différent. La gestion du rythme et des pneus est différente selon que vous vous trouvez devant ou derrière, et c'est nettement plus simple lorsque vous n'avez aucune perturbation aérodynamique devant. Notre rythme a aussi été affecté par nos positions au départ. Ce n'est pas seulement [cela], les autres sont très forts et nous faisons face à une opposition très solide."

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