Les vibreurs probablement à l'origine des dégâts pour Hamilton
Mercedes a donné des explications complémentaires sur les deux facteurs essentiels qui ont affecté le rythme de course de Lewis Hamilton lors du Grand Prix d'Australie.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Découverts à l'issue du Grand Prix d'Australie, et illustrés par plusieurs clichés révélés par Motorsport.com dans la foulée, les dégâts subis par Lewis Hamilton au niveau de son fond plat à Melbourne sont probablement dus à la prise répétée des vibreurs. C'est la conclusion vers laquelle se dirige l'écurie Mercedes, qui a par ailleurs confirmé l'incidence de ce problème sur le rythme de course du quintuple Champion du monde.
"Lors de l'inspection de la voiture de Lewis après la course, nous avons remarqué des dégâts dans ce que nous appelons la zone de jointure avec le pneu", explique James Vowles, responsable de la stratégie. "Nous avons vu du carbone cassé juste devant le pneu arrière gauche, dans cette zone du fond plat. Cet endroit est assez sensible sur le plan aérodynamique, à la fois pour l'appui et pour l'équilibre de la voiture. Nous pensons que ça s'est produit pendant la course, en passant sur les vibreurs."
Le fond plat endommagé de la Mercedes AMG F1 W10 de Lewis Hamilton
Photo de: Mercedes AMG
Deuxième derrière son coéquipier Valtteri Bottas, Hamilton n'a pas seulement souffert de ces dégâts, mais également d'une stratégie moins favorable que son coéquipier en raison du besoin de protéger sa position par rapport à Sebastian Vettel.
"Lewis avait un très long relais à faire en pneus mediums, après avoir couvert la menace d'undercut de Vettel, donc il devait déjà gérer ces pneus de manière significative, entravant sa progression en course", précise James Vowles. "Les dégâts au niveau du fond plat n'ont pas aidé. Ils ont rendu l'arrière plus instable qu'il ne l'aurait été normalement, et il a fait un travail fantastique pour ramener la voiture jusqu'à l'arrivée."
Une stratégie inévitable face à Vettel
Le fait d'avoir fait passer Hamilton au stand dès le 15e tour de course pour chausser les pneus mediums a été dicté par l'arrêt précoce de Sebastian Vettel, alors troisième derrière le Britannique. Mercedes n'avait pas d'autre choix que de suivre cette tendance pour éviter de mettre en péril son doublé. Bottas, lui, a pu poursuivre son premier relais jusqu'au 23e tour.
"Dans l'air propre, Vettel était très, très rapide", détaille James Vowles. "Ils [Ferrari] ont couvert avec succès tout risque d'undercut venant de Verstappen, mais ils commençaient aussi à se rapprocher très, très vite de la fenêtre de Lewis. Son tour de sortie [Vettel] était déjà plus rapide que ne l'était Lewis, et le composé medium a un temps de mise en température. Cela veut dire que c'est assez difficile dans les premières séquences de virages, mais lors du second tour, il devient de plus en plus rapide. Il y avait donc un risque sérieux et réel que Vettel se retrouve dans la fenêtre de Lewis.
"Nous avons opté pour le fait d'assurer la couverture en stoppant Lewis et en lui donnant suffisamment de temps en piste pour chauffer les gommes et comprendre ce qu'il pourrait faire dans sa gestion de l'écart avec Vettel."
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