Coup dur pour la voiture autonome en Californie
Les grandes entreprises de la Silicon Valley, en Californie, comptent parfois sur le côté avant-gardiste de leur État pour se développer, ou tout du moins ne pas rencontrer d’entraves à la mise en place de leurs projets révolutionnaires.
Audi RS7 autonome
C’est par exemple le cas d’Uber, dont le concept est décrié par de nombreuses administrations, mécontentes de ne pas voir la couleur des taxes professionnelles inhérentes aux secteurs d’activités traditionnels. Mais Google se frotte aussi à des difficultés pour développer sa voiture autonome, qui a déjà parcouru des dizaines de milliers de kilomètres en développement sans le moindre incident, dans le cadre du programme de capture d’images pour le logiciel Google Street View.
Mais alors que la firme espérait que le ministère des transports motorisés californien serait l’un des premiers à ouvrir la voie aux véhicules autonomes sur nos routes avec un nouveau texte, Chris Urmson en a été quitte pour une "grave déception". En effet, selon l’ébauche régulant l’usage des voitures autonomes impose, dans sa forme actuelle, la présence d’un humain à bord pour contrôler les systèmes est indispensable. Une personne doit donc être installée derrière le volant, avec un contrôle actif sur les pédales lorsque le véhicule est en mouvement.
Le problème pour Google est que… la voiture autonome qui parcourt les routes n’est pas équipée de pédales ni de volant! L’auto est par ailleurs tellement sophistiquée qu’il serait impossible pour un humain de la contrôler aussi efficacement que les logiciels employés sans une intense formation.
L’ébauche de loi indique également que tout véhicule autonome devra être en mesure de présenter un suivi des standards de sécurité et de performance… de manière mensuelle, pour disposer de la certification pour une mise en activité sur la route.
Google n’est pas la seule compagnie mondiale touchée par un tel texte : Mercedes-Benz, Audi ou encore Tesla ont fait de grandes avancées dans le domaine de la voiture autonome et disposent de solutions différentes, mais se trouvent tous affectés d’une manière ou d’une autre par la rédaction de telles limites. Ceci dit, gardons en tête que l’immense majorité des États américains n’ont pas encore statué sur ce qui l‘annonce comme une révolution et qu’il est toujours possible pour toutes les compagnies de réaliser leurs tests dans les États voisins.
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