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Les vitres surteintées bientôt interdites en France

Le Ministère de l’Intérieur va interdire les vitres teintées à l’avant des voitures à partir de janvier 2016, avec une amende de 135€ et trois points de retrait sur le permis prévus en cas d’infraction.

Trophée Renault Clio RS

Photo de: XPB Images

Si les véhicules neufs sont officiellement homologués avec un taux de transmission de lumière (TLV) de 70%, il est aujourd’hui possible de surteinter son véhicule pour baisser sa TLV jusqu’à 5%. C’est ce surteintage qui est aujourd’hui dans le collimateur du gouvernement. Selon les recommandations de l’Association Sécurité et Filtration des Films pour Vitrage (ASFFV), la TLV ne doit pas descendre sous les 30%, pour des raisons de sécurité.

Pour le Gouvernement, qui s’apprête à adresser un projet de décret au Conseil d’Etat pour une mise en application en janvier prochain, ce "stop" au surteintage permettrait d’améliorer les contrôles et mieux repérer des infractions au volant comme l’usage d’un téléphone ou l’absence de ceinture de sécurité.

Six mois de délai

Si tout contrevenant est passible de 135€ d’amende et d'un retrait de 3 points sur son permis, chaque propriétaire disposera d’un délai de six mois à compter de la mise en application officielle du décret pour faire ôter les films teintés sur ses vitres avant. Deux millions de véhicules seraient concernés selon l’ASFFV.

L’association "40 millions d’automobilistes" désapprouve de son côté cette mesure, comme l’explique son président Daniel Quero : "Les professionnels estiment que cette interdiction provoquera la suppression de 1800 emplois liés directement à cette activité. Il ne faut pas oublier que l’industrie automobile, ce sont près de 2,5 millions d’emplois en France, et à chaque fois que le Gouvernement prend une mesure répressive à l’encontre des automobilistes, c’est tout un secteur économique qui en pâtit aussi". 

Les automobilistes sont exaspérés par toutes ces mesures liberticides, dont ils ne comprennent pas l’intérêt.

Pierre Chasseray, délégué général de l'association "40 millions d'automobilistes".

"Les automobilistes sont exaspérés par toutes ces mesures liberticides, dont ils ne comprennent pas l’intérêt. Interdire toujours plus, cela ne fait que renforcer le rejet de la politique dite 'de sécurité routière' par les usagers. Après les radars en tout genre et la traque par les drônes, on s’attaque maintenant à l’aspect du véhicule! Jusqu’où est-on prêt à aller, sous prétexte de sécurité?", s’interroge de son côté Pierre Chasseray, le délégué général de l’association.

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