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Renault dans la tourmente, mais blanchi de toute tricherie

D’importants dépassements des normes d’émissions de gaz polluants ont été relevés chez Renault, dont l’action a dévissé en bourse après la révélation des perquisitions menées par la Répression des Fraudes dans des locaux du constructeur français.

Nouveau Renault Espace

Photo de: XPB Images

Les récentes perquisitions menées par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes) au Technocentre de Guyancourt, révélées cette semaine par un tract de la CGT, ont mis le feu aux poudres et affolé les marchés boursiers, déjà sur le qui-vive après le scandale du Dieselgate affectant le groupe Volkswagen depuis septembre dernier.

Cette perquisition a été instaurée suite à des premiers contrôles menée par une commission technique mise en place par Ségolène Royal, ministre du Développement Durable, après l’affaire Volkswagen, et qui a mis en lumière des dépassements importants des normes d’émissions de CO2 et d’oxyde d’azote. 

Mais, contrairement à ce qui avait été mis au jour chez le constructeur allemand, les différentes investigations menées par la DGCCRF n’ont révélé aucune fraude aux contrôles des émissions polluantes.

Il n’empêche, le cours de l’action Renault a enregistré jeudi une chute de plus de 20% en séance, clôturant à -10% en fin de journée. Après ce "jeudi noir", l’action est encore en recul d’environ 5% ce vendredi. À noter que, dans l’agitation, l’action Peugeot a elle aussi connu une légère baisse de sa valeur.

En novembre dernier, la DUH, une association écologiste allemande, avait déjà révélé des taux d’émissions du nouvel Espace 1.6 dCi 25 fois supérieur à la norme établie, après des tests effectués en situation réelle.

Une importante campagne de dépollution à venir chez Renault

De son côté, Renault réfute toute tricherie, mais annonce des mesures visant à améliorer la dépollution de ses modèles, et notamment un investissement de 50 millions d’euros qui permettra de réduire les émissions sur ses prochains modèles.

Depuis octobre, 22 véhicules de huit marques différentes (Renault, PSA, Volkswagen, Mercedes, Opel, Toyota et BMW) ont fait l’objet de contrôle de la part de la commission technique déléguée par le gouvernement français. Des relevés seront également effectués sur des voitures Nissan, Volvo, Suzuki et Fiat par la suite.

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