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Uber condamné à 7,3 millions de dollars d'amende en Californie

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Uber n’a pas la vie facile là où la firme s’installe et bouscule le marché du transport individuel.

Le service de VTC coté en bourse fait face à un raz de marée d’allégations destinées à faire tomber sa cote auprès du grand public et des investisseurs. L’Inde se pose par exemple en reine de la diffamation, poursuivant ainsi devant la justice la compagnie après que l’un de ses chauffeurs ait été accusé de viol sur une passagère – un fléau de société national touchant tous les secteurs, privé comme public -. Les missions commando des taxis parisiens ayant pour but d'intimider voituriers privés comme passagers dans la capitale française sont par ailleurs tristement connues de tous.

Mais plus souvent, les bâtons dans les roues placés par les différentes autorités des villes et pays où s’implante Uber sont d’ordres administratifs et fiscaux.

Une amende de 7,3 millions de dollars en Californie

Ainsi, dans la Silicon Valley, Uber doit rendre des comptes : la multinationale américaine n’a pas que des amis où elle est implantée et devra s’acquitter d’une amende de 7,3 millions de dollars suite au verdict de la Commission des services publics de Californie.

L’une des conditions de l’Etat de Californie, au moment d’autoriser les opérations d’Uber sur son territoire (2013), était d’imposer aux chauffeurs Uber d’accepter des courses, indépendamment de la condition physique des passagers ou de leur localisation, dans un esprit de service communautaire. Mais Uber n’a pas été en mesure de fournir les données complètes permettant à l’Etat de juger sur pièces de la mise en place de ladite règle, et s’est également refusé à se sur-justifier sur de nombreuses pressantes sollicitations, estime la Commission.

Des données personnelles précieuses pour diverses raisons

Parmi les chiffres demandés par la Californie se trouve le nombre de passagers ayant sollicité un véhicule pouvant accueillir des passagers handicapés ou des animaux, ainsi que le nombre de fois où de telles requêtes ont trouvé satisfaction.

Uber s’est également refusé à communiquer ses données liées aux codes postaux sur lesquels étaient réalisés ses trajets : des fichiers précieux pour la compagnie privée, qui ne souhaite pas voir les institutions se saisir d’une base pouvant permettre l’échafaudage d’une offre rivale et institutionalisée, mais dont l’Etat californien estime qu’elles sont nécessaires pour établir des vérifications fiscales liées à l’activité d’Uber dans la zone...

Uber estime par ailleurs que les données personnelles collectées sur ses usagers ne peuvent être contrôlées sûrement que par la compagnie elle-même, comme l’explique son porte-parole : "Uber a déjà fourni des quantités substantielles de données à la Commission des services publics de Californie sans rechigner", explique-t-on ainsi chez Uber. "Aller plus loin risque de compromettre la vie privée des individus ainsi que des chauffeurs".

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