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Al-Attiyah: "Si quelque chose arrive à Carlos, nous serons là…"

Le double vainqueur du Dakar n'a pas encore tiré un trait sur ses chances de succès sur cette 40e édition de l'épreuve, et ce malgré le débours important qui le sépare de son rival et leader espagnol, Carlos Sainz.

#301 Toyota Gazoo Racing Toyota: Nasser Al-Attiyah, Mathieu Baumel
Nasser Al-Attiyah, Toyota Gazoo Racing
#301 Toyota Gazoo Racing Toyota: Nasser Al-Attiyah, Mathieu Baumel
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Nasser Al-Attiyah, Toyota Gazoo Racing
Nasser Al-Attiyah, Toyota Gazoo Racing
#301 Toyota Gazoo Racing Toyota: Nasser Al-Attiyah, Mathieu Baumel
#301 Toyota Gazoo Racing Toyota: Nasser Al-Attiyah, Mathieu Baumel
#301 Toyota Gazoo Racing Toyota: Nasser Al-Attiyah, Mathieu Baumel
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Carlos Sainz, Peugeot Sport
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Carlos Sainz, Peugeot Sport
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz

S.L., Tupiza - Nasser Al-Attiyah n'est pas du genre à se cacher derrière son petit doigt et à répondre aux questions à demi-mot. Le Qatari de chez Toyota prend des risques à la fois sur et en dehors des spéciales.

Sa deuxième place au général, certes à une heure et six minutes du leader Carlos Sainz, lui laisse néanmoins la possibilité d'y croire en cas de défaillance de l'Espagnol. "Je suis très content car cela a été deux journées compliquées, pas faciles. Les buggies sont trop rapides, et nous ne pouvons pas les rattraper. Mais nous essayons de faire de notre mieux avec notre rythme", a déclaré le double vainqueur de l'épreuve, en 2011 et 2015, à l'issue de l'étape marathon qui s'est déroulée samedi et dimanche entre La Paz et Tupiza.

En dépit du fait qu'il se soit plaint dès le premier jour de course de la vitesse du 3008DKR et surtout de son système embarqué de gestion de pression des pneus, Al-Attiyah a été clair sur le fait qu'il compte bien se battre pour la victoire jusqu'au dernier jour.

Interrogé par Motorsport.com s'il attend l'arrivée de la chaleur de l'Argentine pour porter l'estocade, le Qatari s'est montré pressé : "Nous ne voulons pas attendre, nous voulons attaquer chaque jour car c'est quelque chose de facile. Si quelque chose arrive à Carlos, nous serons là… Mais nous ne pouvons pas rattraper le buggy pour le moment."

Un gain de temps à Tupiza mais un écart encore considérable

L'objectif du Qatari est simple : "Je veux finir premier, c'est pour cela que je viens ici." Mais la tâche ne sera pas aisée, avec Peterhansel à ses trousses et qui lui met la pression depuis l'accident du Français samedi sur la route d'Uyuni, alors que Sainz joue pour sa part la montre en vue de décrocher comme il l'espère son second Dakar, après sa victoire en 2010 avec un Volkswagen Touareg.

"Je n'ai aucun problème avec l'altitude, mais c'était très long, avec beaucoup d'herbe à chameaux", reprend Al-Attiyah. "Nous sommes à l'arrivée et contents, et nous allons faire de notre mieux lors des six prochains jours [cinq étapes restantes après l'annulation de la neuvième, ce lundi, reliant Tupiza à Salta, pour cause de météo exécrable en Bolivie, NDLR]."

En position de force en début de quinzaine en dépit d'une nouvelle réglementation technique qui était pourtant censée les désavantager, les Peugeot sont par la suite tombées une à une au champs d'honneur. Cyril Despres, leader au soir de la deuxième étape, a ainsi été le premier à flancher dans le camp français en raison d'une roue cassée.

Sébastien Loeb a suivi le lendemain avec deux ensablements dont un rédhibitoire. Dès lors, Peterhansel semblait avoir les coudées franches pour aller chercher un 14e Dakar, avant de taper une pierre samedi dernier et perdre près de deux heures.

Seul rescapé dans le clan sochalien, Sainz sait ne pas avoir le droit à l'erreur malgré sa confortable avance sur Al-Attiyah, même si celui-ci doit parer le bon retour de Peterhansel, toujours dans le top 3 au général, comme le confirme le Qatari : "Nous pouvons le [Sainz] rattraper, mais une heure [de retard]… cela va être difficile. C'est un bon résultat. Notre Hilux a démontré sa fiabilité lors des deux journées de l'étape marathon où nous avons roulé sur environ 1000km de parcours chronométré sans le moindre problème. Nous avons juste eu une crevaison lente aujourd'hui [dimanche]. Nous allons continuer à attaquer pour maintenir notre position. Mais nous allons également garder un œil sur ce qu'il se passe aux avant-postes."

Nasser Al-Attiyah occupe actuellement la deuxième place du général, à précisément 1h06'37'' de Carlos Sainz. Malgré sa crevaison lente survenue ce dimanche, le pilote du Toyota Hilux 4X4 est parvenu à reprendre près de cinq minutes sur le leader espagnol sur la huitième étape.

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