Alonso veut éviter une "erreur stupide", Al-Attiyah est "favori"
Toyota aborde le Dakar 2020 avec dans ses rangs un Fernando Alonso qui concentrera évidemment les attentions, et un tenant du titre qui sera un prétendant naturel à sa propre succession.
Photo de: Toyota Racing
Fernando Alonso s'est promis de rester calme alors que débute peut-être une des plus grandes aventures de sa vie en sport automobile, tant elle est différente de tout ce qu'il a pu connaître auparavant. Dimanche, le pilote espagnol sera au départ de son premier Dakar. Il s'y présentera après avoir préparé cette échéance du mieux possible avec Toyota et son navigateur, Marc Coma. Les deux hommes ont notamment participé à quelques épreuves ces derniers mois, terminant notamment troisièmes du Al Ula-Neom Rally.
"Ce résultat est positif et me donne confiance", confie un Alonso prudent avant son premier Dakar. "Je fais le Dakar pour voir ce que c'est, mais surtout pour le terminer. Nous savons que seulement un partant sur quatre sera à l'arrivée, c'est dur. Je sais que ce sera difficile. Je ne pense pas qu'il y ait quelque chose de plus différent de la Formule 1 que le Dakar, mais c'est un défi intéressant, certainement impossible sur le papier, mais je veux le relever et apprendre."
"La préparation que j'ai faite ces derniers mois m'a enrichi en tant que pilote, ce qui est l'une de mes priorités quand je me confronte à ce genre de challenge : être meilleur à la fin de chacun d'entre eux. Je dois l'aborder avec un certain calme. Je ne veux pas aller sur le Dakar puis m'en aller après le deuxième ou le troisième jour à cause d'une erreur stupide."
Un terrain idéal pour Al-Attiyah ?
Alonso a rejoint l'équipe Toyota qui tentera de défendre son titre, avec notamment dans ses rangs le triple vainqueur Nasser Al-Attiyah (2011, 2015, 2019) et le lauréat 2009, Giniel de Villiers. Tous seront alignés au volant d'un Hilux, victorieux pour la première fois dans l'histoire du Dakar l'an passé. Pour le Qatari, il y aura sans aucun doute l'avantage d'un terrain où il évolue régulièrement en compétition.
"L'année dernière était particulière", se souvient Al-Attiyah auprès de Motorsport.com. "Décrocher cette première victoire pour Toyota était très chouette, et nous avions dominé du début à la fin. Je n'ai abandonné qu'au Maroc, mais c'est en fait une bonne chose d'avoir rencontré des problèmes électriques, comme ça nous avons pu mieux préparer la voiture et anticiper d'autres problèmes pour le Dakar."
"Je suis prêt pour le Dakar et très enthousiaste. Ce sera complètement différent. J'ai gagné des courses en 2008 et 2011 dans ce pays et je sais exactement à quoi m'attendre. Les dunes sont très compliquées et totalement différentes de celles en Amérique du Sud. Ça ressemble davantage à la Mauritanie. Nous avons le même type de dunes au Qatar et j'ai grandi en y pilotant avec mon père. Il n'y a que 110 km entre les dunes du Qatar et celles d'Arabie saoudite. Le terrain me convient donc oui, je crois que je suis le favori. Et ce n'est pas la meilleure voiture qui gagne, c'est le meilleur pilote."
Propos recueillis par David Evans
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