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Alonso : Facile de penser que tout est "dû au manque d'expérience"

Alors qu'il s'apprête à peaufiner sa préparation pour le Dakar 2020, Fernando Alonso estime que le manque d'expérience ne pourra pas justifier tous les problèmes qu'il sera amené à rencontrer sur l'épreuve.

#314 Toyota Gazoo Racing Toyota Hilux: Fernando Alonso, Marc Coma

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Rallye du Maroc

Fernando Alonso et Marc Coma vont effectuer quatre jours d'essais avec leur Toyota Hilux la semaine prochaine, afin de parfaire leur préparation pour le Dakar 2020. Moins d'un mois avant de se lancer dans l'épreuve, les deux hommes seront dans le désert d'Abu Dhabi pour engranger de précieux kilomètres supplémentaires, du 7 au 10 décembre, avec un entraînement sur 800 km et axé autour de la navigation mais aussi du franchissement de dunes.

Alonso poursuit son adaptation à une discipline dans laquelle il n'évolue plus seul dans un cockpit et doit se fier aux indications de son copilote. "C'est très difficile", reconnaît le double Champion du monde de Formule 1. "Heureusement, il me donne les directions et les orientations, ce n'est pas comme un rallye classique où on vous dit comment tourner et où il faut avoir 100% confiance dans le copilote. Il s'agit davantage de directions, et ça reste le pilote qui décide avec ses yeux." 

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"Oui, c'est un gros changement et je ne vais pas vous dire que nous n'aurons pas de problèmes", ajoute-t-il. "Sur le Dakar, quand on part cinquième, il y a les traces de ceux qui sont passés avant. L'instinct du pilote, nous l'avons déjà vu lors des dernières épreuves, est de suivre les empreintes que l'on voit. Mais si dans le roadbook Marc a l'indication de tourner à droite dans 100 mètres et que toutes les traces vont tout droit, je lui dis que je continue tout droit et lui me dit que non, c'est une erreur. Il y a donc une vingtaine de secondes d'indécision. Mais c'est mieux de le croire dans les cas extrêmes."

Outre la navigation, qui doit d'ailleurs prendre une part prépondérante sur la 42e édition du Dakar, qui se déroulera pour la première fois en Arabie saoudite, le grand défi pour Alonso sera de trouver le bon compromis entre rythme compétitif et prise de risque contenue.

"Il n'y a pas de formule mathématique exacte pour aller vite ou lentement, ou pour faire une erreur ou non", prévient Alonso. "Tout le monde connaît ça. Comme nous sommes nouveaux, il est facile de penser que ce qui nous arrive est dû au manque d'expérience. On me l'a déjà dit en Afrique du Sud, au Maroc et en Arabie saoudite, et je ne suis pas entièrement d'accord. Pour certaines choses, c'est un manque d'expérience, qui est mille fois plus importante chez les autres, mais en Arabie saoudite, nous n'avons connu qu'une crevaison en quatre étapes, contre huit pour le vainqueur, six pour le deuxième et 11 pour le quatrième."

"Dans cette discipline, il se passe toujours quelque chose avec 6000 km à parcourir sur un terrain inconnu. Marc Coma, qui a remporté le Dakar à cinq reprises, m'a prévenu que nous aurions des problèmes lors de chaque étape, que nous ne devions pas croire que nous n'en aurions pas, mais qu'il fallait être prêts et calmes pour les résoudre le plus rapidement possible et plus vite que les autres afin de toujours gagner un peu de temps. Cela fait partie de la difficulté de ce rallye, qui est le plus dur au monde."

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