Alonso plus à l'aise que ce qu'il imaginait pour son 1er test en rallye-raid
Le pilote espagnol s'essaye à une expérience totalement nouvelle cette semaine, en réalisant avec Toyota deux jours d'essais se voulant une découverte de ce que pourrait lui réserver le Dakar.
Photo de: Toyota Racing
Fernando Alonso se trouve cette semaine en Afrique du Sud, où il a l'opportunité de tester durant deux jours le Toyota Hilux, vainqueur du Dakar cette année aux mains de Nasser Al-Attiyah. L'Espagnol a pris ses quartiers dans une zone d'essais à 900 km de Johannesburg, dans le désert du Kalahari, un terrain de jeu idéal pour qu'il se fasse une première idée des spécificités du pilotage en rallye-raid.
Actuellement engagé avec Toyota pour disputer le WEC et inscrit pour les prochaines 24 Heures du Mans, le double Champion du monde de F1 est épaulé par Giniel de Villiers et son copilote Dennis Murphy pour cette séance de découverte qui se poursuivra jeudi.
"J'ai essayé différents championnats et différentes voitures ces deux dernières années, et c'est une opportunité d'essayer quelque chose de très différent de ce que je suis habitué à piloter", commente Fernando Alonso. "Ça a été fun. Différent, cela fait aucun doute, mais intéressant. La voiture accepte d'être vraiment maltraitée, plus que ce à quoi je suis habitué. En tout cas, c'était amusant."
"La course la plus difficile au monde"
Le pilote espagnol dispose de deux tracés, l'un de huit kilomètres et l'autre de 17, afin de s'essayer au pilotage dans les dunes. À l'issue de cette première journée, il dit s'être senti plus à l'aise que ce à quoi il s'attendait, en dépit du fait qu'il s'agit d'une voiture radicalement différente de celles qu'il pilote sur circuit, et d'un environnement où ses repères changent du tout au tout.
"Cette discipline, en sport mécaniques, est l'une des plus complexes", juge-t-il. "On se bat contre des choses qui sont hors de notre contrôle. On ne se trouve pas dans une zone fermée, comme les circuits, mais dans un espace ouvert, où tout peut arriver et où il faut s'adapter, rester longtemps concentré car les étapes sont très longues. Et puis, le Dakar est la course la plus difficile au monde."
"C'est la position de conduite la plus haute que j'aie jamais eue dans une voiture de course", poursuit Alonso. "C'est une super expérience et j'en suis très reconnaissant à Toyota. Pour eux, c'est comme être sur une autoroute, mais pour moi c'est assez difficile, avec des sauts ici ou là, beaucoup de rochers… Parmi les petites dunes, par là-bas, certaines sont en aveugle quand on grimpe et il faut comprendre à quelle vitesse monter. Beaucoup de nouvelles choses."
"Ça s'est bien passé. On a été un peu plus vite d'un passage à l'autre et j'ai gagné en confiance. Tout est très différent. Les bosses sont compliquées à interpréter, pour savoir quelle est leur hauteur et à quelle vitesse il faut les passer", admet l'Espagnol. "La voiture est bien, son grip est bon, mais aussi son équilibre, sa puissance et son freinage. Tout parait incroyable. Ce ne sont encore que mes premières minutes dans la voiture, mais je me sens à l'aise, plus que ce que j'aurais probablement pensé, et ce malgré la chaleur à l'intérieur."
Glyn Hall, patron de la division sud-africaine de Gazoo Racing, a admis que la présence du Champion du monde de Formule 1 avait été la source de "beaucoup de stress" et que tout avait été fait pour que la journée se déroule à la perfection. "Nous sommes dans le désert du Kalahari et ce n'est pas le lieu où l'on voit habituellement un champion de F1", s'étonne quant à lui Giniel de Villiers, vainqueur du Dakar en 2009. "C'est génial que Fernando soit venu ici avec nous pour tester le Hilux. C'est la meilleure façon d'essayer quelque chose qui est si différent pour lui et si nouveau. Il faut s'habituer au terrain, à l'interprétation des sauts, aux dunes, à tout ce à quoi il n'est pas habitué."
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