Al-Attiyah a concédé du temps en fin de septième étape
Net leader au classement général avec sa Toyota quatre roues motrices, Nasser Al-Attiyah n'a pas connu une septième étape aussi tranquille qu'elle n'a pu sembler l'être après les soucis de Sébastien Loeb.
Photo de: Red Bull Content Pool
En tête depuis la deuxième véritable étape de ce Dakar et la troisième en tout, mercredi dernier, Al-Attiyah et son copilote Mathieu Baumel n'ont quasiment cessé d'augmenter leur avance sur leurs plus proches rivaux qui ont été, selon les jours, Stéphane Peterhansel et David Castera ou Sébastien Loeb et Daniel Elena. Ces deux équipages disposent de buggys deux roues motrices et non pas d'un pick-up 4x4 comme les leaders de l'épreuve.
Lundi, Loeb (qui occupait cette deuxième place au départ de la septième étape avec 37'43 de retard sur le Qatari) a vite été retardé par des coupures électriques intermittentes sur sa Peugeot 3008 DKR de PH Sport. On a vu alors Al-Attiyah, qui ouvrait désormais la route, glisser de la troisième place dans la spéciale, derrière Peterhansel et Nani Roma, à la cinquième et même la septième avant de terminer avec le quatrième temps à 11'58 du Vosgien – qui est à nouveau son dauphin au classement général.
On a pu penser que le pilote Toyota s'était contenté d'assurer après les ennuis de Loeb, mais Peterhansel imaginait un autre scénario : "Il a dû faire quelques petites erreurs, parce qu'on ne le voyait pas, il n'y avait pas de poussière, et d'un seul coup, on est revenus sur lui. Donc, soit il a 'tourné' sur un waypoint, soit il s'est posé [sur une dune par exemple], mais on ne l'a pas rattrapé à la vitesse pure – il a dû faire une petite erreur", analysait en effet le vainqueur du jour.
Et il ne s'y trompait pas. La journée d'Al-Attiyah n'avait en fait pas été de tout repos, comme celui-ci l'a indiqué un peu plus tard.
"Cela a été une étape difficile aujourd'hui", a confirmé celui qui vise une troisième victoire sur le Dakar et la première en Amérique du Sud. "Nous avons commencé la journée en tant que deuxième voiture sur la route, puis Sébastien [Loeb] a perdu du temps au début et nous avons dû ouvrir la route la majeure partie de la spéciale."
Mauvaise visibilité dans le fesch-fesch
Cela a en effet permis aux pilotes Mini de le rattraper en milieu de spéciale, ce dont Al-Attiyah a pensé profiter en matière de navigation, les suivant à l'entrée du secteur de dunes suivant. Mais il n'était pas au bout de ses peines.
"Le vent s'est alors levé et il a rendu presque impossible de voir dans le fesch-fesch, nous avons donc perdu plus de temps vers la fin de la spéciale", a-t-il ajouté. Un mal dont a également souffert son équipier Giniel de Villiers, sixième du jour et qui abordera la huitième étape en position idéale pour venir si besoin en aide à son leader.
Et celui-ci de conclure : "Malgré tout, nous sommes satisfaits de continuer à mener le rallye, et je préfère entamer les trois dernières spéciales 30 minutes devant que 30 minutes derrière."
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