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Loeb - "Trop tôt pour dire qu'on rêve de victoire"

Solide leader d'un Dakar dont il a déjà remporté trois étapes, Sébastien Loeb garde les pieds sur terre, conscient que le plus dur l'attend encore.

Sébastien Loeb, Peugeot Sport

Photo de: Red Bull Content Pool

#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
Contrôle des passeports de Sébastien Loeb, Daniel Elena, Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#321 Peugeot : Cyril Despres, David Castera
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
Sébastien Loeb, Peugeot Sport
#321 Peugeot : Cyril Despres, David Castera

Avec L.R, Uyuni - Vainqueur d’étape pour la troisième fois en quatre jours, Sébastien Loeb a augmenté son avance en tête du Dakar 2016 en faisant jeu égal avec Carlos Sainz et en prenant trois minutes supplémentaires à Stéphane Peterhansel. Son avance sur ce dernier se porte désormais à près de 8 minutes au classement général, mais l’Alsacien garde les pieds sur terre tout en profitant pleinement des performances remarquables de la Peugeot 2008 DKR.

"Pour moi, la première semaine a été bonne, j’ai profité du rallye, donc je suis heureux de cette situation", dresse-t-il en guise de premier bilan auprès de Motorsport.com. "Le niveau est devenu plus difficile et deviendra encore plus compliqué lors des étapes suivantes. Nous devons attendre et voir ce qui se passera."

Elena au rendez-vous

Sur l’étape marathon qui s’est déroulée mercredi et jeudi, et plus particulièrement sur cette deuxième partie, la concurrence espérait voir Loeb se retrouver en difficulté dans un exercice nouveau, avec une part bien plus importante de navigation, des rios à traverser, du hors piste ou encore des routes cachées. Mais il n’en a rien été, notamment grâce au duo infernal formé avec Daniel Elena, une fois encore salué par Loeb.

"Tout s’est très bien passé, nous avons fait un excellent travail, en particulier Daniel", insiste-t-il. "Nous étions tout le temps sur la bonne piste, sans faire d’erreur, et c’est bon signe pour ce qui suit."

Après avoir davantage géré la mécanique la veille, Loeb a confié qu’il s’était davantage "lâché" en sachant que l’assistance était de nouveau disponible au terme de cette sixième journée.

"C’est trop tôt pour dire que nous pouvons penser au rêve d’une victoire", tempère-t-il aussitôt quand la question brûle les lèvres d’un bivouac forcément scotché par les débuts tonitruants du nonuple Champion du Monde de WRC. 

Vendredi sera un nouvel examen de passage, avec pas moins de 542 km de spéciale à parcourir, pour ce qui sera la plus longue étape de ce Dakar 2016, toujours disputée entre 3500 et 4200 mètres d’altitude. Surtout, contrairement à ce jeudi, Loeb devra cette fois ouvrir la route. 

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